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dimanche 07 juillet

Vosges – Ligue des droits de l’homme : « certains d’entre-nous sont maltraités par les policiers »

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Un appel était lancé par les trois collectifs de la Ligue des droits de l’homme des Vosges, de Vérité et justice Vosges et du Comité anti-raciste Gérardmer. Ce vendredi 30 juin 2017 à 18 heures 00. Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’appel.

« Pourquoi sommes-nous ici nous citoyens de ce pays ?” explique Dominique Humbert, aux côtés d’Eric Defranould et Stéphan Aspis. “Parce que certains d’entre-nous sont maltraités par certains policiers de cette ville. Ils utilisent l’autorité que leur confrère leur fonction pour outrepasser leurs droits et pratiquer des contrôle au faciès, des contrôles répétés plusieurs fois par jour sur la même personne et sur le même véhicule, des contrôles d’identité musclés avec fouille sur les jeunes qui ont le tort de rentrer tard le soir, des contrôles sans raison dans des quartiers d’habitation sociale, de groupes de femmes en train de discuter et de groupes de jeunes, des contrôles qui se transforment en séances d’humiliation sur les personnes”.

Pourquoi subiraient-ils ces traitements ? « Parce qu’ils sont d’origine africaine, parce qu’ils sont d’origine maghrébine, parce qu’ils ont la peau foncée, parce qu’ils sont jeunes, pour chacune de ces raisons et souvent plusieurs à la fois”.

Selon Dominique Humbert, “Cette situation dure depuis trop longtemps à Remiremont. Des témoignages multiples nous sont parvenus dont certains remontent à l’année 2015. Nous savons qu’il est difficile pour les victimes de se plaindre, leur parole est toujours mise en doute tandis que celle du policier jamais. De plus, la peur de représailles n’est pas étrangère au silence dans lequel se réfugient les victimes”.

Dominique Humbert et ses camarades s’adressent au responsable du commissariat, aux élus de la ville et du département, au Préfet “et s’il le faut aux autorités de ce pays pour qu’ils prennent la mesure de la situation, réagissent au plus vite et fassent ces pratiques indignes d’un monde civilisé”.

La municipalité de Remiremont, que les collectifs  ont rencontré, aurait proposé de rassembler tous les acteurs fin août ou début septembre.

Un dossier a été constitué afin de saisir le défenseur des droits “mais au delà de ces démarches, c’est notre mobilisation qui sera déterminante. C’est ensemble que nous pourrions faire changer les choses et imposer que la justice devienne la règle et l’injustice l’exception”.

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P1030257

Un appel était lancé par les trois collectifs de la Ligue des droits de l’homme des Vosges, de Vérité et justice Vosges et du Comité anti-raciste Gérardmer. Ce vendredi 30 juin 2017 à 18 heures 00. Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’appel.

« Pourquoi sommes-nous ici nous citoyens de ce pays ?” explique Dominique Humbert, aux côtés d’Eric Defranould et Stéphan Aspis. “Parce que certains d’entre-nous sont maltraités par certains policiers de cette ville. Ils utilisent l’autorité que leur confrère leur fonction pour outrepasser leurs droits et pratiquer des contrôle au faciès, des contrôles répétés plusieurs fois par jour sur la même personne et sur le même véhicule, des contrôles d’identité musclés avec fouille sur les jeunes qui ont le tort de rentrer tard le soir, des contrôles sans raison dans des quartiers d’habitation sociale, de groupes de femmes en train de discuter et de groupes de jeunes, des contrôles qui se transforment en séances d’humiliation sur les personnes”.

Pourquoi subiraient-ils ces traitements ? « Parce qu’ils sont d’origine africaine, parce qu’ils sont d’origine maghrébine, parce qu’ils ont la peau foncée, parce qu’ils sont jeunes, pour chacune de ces raisons et souvent plusieurs à la fois”.

Selon Dominique Humbert, “Cette situation dure depuis trop longtemps à Remiremont. Des témoignages multiples nous sont parvenus dont certains remontent à l’année 2015. Nous savons qu’il est difficile pour les victimes de se plaindre, leur parole est toujours mise en doute tandis que celle du policier jamais. De plus, la peur de représailles n’est pas étrangère au silence dans lequel se réfugient les victimes”.

Dominique Humbert et ses camarades s’adressent au responsable du commissariat, aux élus de la ville et du département, au Préfet “et s’il le faut aux autorités de ce pays pour qu’ils prennent la mesure de la situation, réagissent au plus vite et fassent ces pratiques indignes d’un monde civilisé”.

La municipalité de Remiremont, que les collectifs  ont rencontré, aurait proposé de rassembler tous les acteurs fin août ou début septembre.

Un dossier a été constitué afin de saisir le défenseur des droits “mais au delà de ces démarches, c’est notre mobilisation qui sera déterminante. C’est ensemble que nous pourrions faire changer les choses et imposer que la justice devienne la règle et l’injustice l’exception”.

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