Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub

dimanche 07 juillet

Maternité de Remiremont : une fermeture qui serait « une gabegie financière, un gâchis humain et organisationnel »

0 commentaire

0

Écouter cet article

« Accoucher en sécurité au pays, un droit pour les femmes de la montagne ! »

Slogan de l’ADEMAT

La santé ne vaut-elle donc pas un pet de coucou aux yeux des gens de pouvoir ? C’est la question que beaucoup se posaient avant le début de cette réunion d’information proposée vendredi soir à Gérardmer par l’Association pour la Défense, le Maintien et l’Amélioration de la Maternité de Remiremont (ADEMAT).

Le président de l'ADEMAT jean

Il faut dire que si l’ADEMAT a gagné une bataille, elle n’a pas encore gagné la guerre, loin s’en faut. Mais pour l’heure, le message est clair : venez accoucher à Remiremont, un service compétent vous attends, avec un plateau complet, 1 équipe de 6 praticiens, un plateau complet avec notamment 3 salles d’accouchement, 1 bloc chirurgical neuf etc… Bref, le top et surtout près de chez vous, un point essentiel que défend l’association présidée par Jean Pierrel et dont fait partie Le Dr Tisserant, jeune retraité gynécologiste-obstétricien de la maternité en question, ainsi que le Dr Henry, ancien chef de service de la maternité et membre du bureau de l’ADEMAT.

Des hommes qui attendront avec fébrilité le début de l’année 2018 avec deux échéances importantes et redoutées : l’adoption et le contenu du futur avenant du Groupement Hospitalier des Vosges qui risque fortement d’exclure la filière mère-enfant avec tout ce que cela peut impliquer. Le résultat de l’audit financier qui sera présenté par un comité de pilotage et qui ne sera sans doute pas favorable au maintien de la maternité, c’est en tout cas ce que redoute l’ADEMAT. « Tant que le le nouvel hôpital d’Epinal n’est pas ouvert, la maternité de Remiremont restera en place. On a entendu 2019, 2022 peut-être… » commente Jean Pierrel. En attendant, il ne faudra rien lâcher pour contrecarrer « un dépeçage insidieux » au niveau des cadres et des services de l’hôpital et de sa maternité.

Car les représentants de l’ADEMAT n’on pas peu des mots, l’argumentaire de l’ARS pour fermer progressivement la maternité romarimontaine et en faire un simple cabinet de consultation est particulièrement pauvre . Il repose uniquement sur le fait que « Remiremont est loin de Nancy et peu attractif pour le personnel comme pour les patients… » « En réalité, tout n’est qu’une question de pognon, c’est insupportable, ces décisions sont prises par des gens qui ne viennent jamais sur place, qui ne viennent jamais se rendre compte de la vie ici, dans la montagne, des enjeux qu’impliquent une telle fermeture » s’indigne Le Dr Henry.

Au « pognon » le Dr Jean Tisserant oppose… La vie, la santé, l’accès aux soins pour tous, pour 86 000 habitants du secteur pour être précis. Pour les habitants de certaines vallées des Vosges (Gérardmer par exemple), la fermeture de la maternité de Remiremont signifierait un trajet de près de 45 minutes pour un accès à une maternité . La moyenne nationale serait de 17 minutes… De plus, pour l’heure, l’ADEMAT insiste sur le fait que la maternité de Remiremont bénéficie d’une organisation « efficiente et sécuritaire » pour le plus gros service public de ce type dans les Vosges avec 765 accouchent et près de 800 interventions chirurgicale en 2016.

Remiremont est également l’une des rares maternité en France à posséder une maison de naissance puisqu’il y en a pas plus d’une dizaine dans le pays. « Des professionnels viennent des 4 coins de la France pour s’inspirer de cette maison, tant sur le plan architectural qu’en matière de fonctionnement » précise ainsi le Dr Henry. De plus, ce dernier a clairement rappelé que les hôpitaux étaient étaient des points d’ancrage au niveau médical sur un secteur. Le démantèlement d’un hôpital annonce de manière quasi inéluctable le départ des professionnels de santé et donc  la naissance d’un  fameux désert médical… Janvier 2018, ouverture du nouvel hôpital d’Epinal, l’ADEMAT n’attendra pas benoîtement un triste épilogue et restera sur ses gardes jusqu’au bout, appelant toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à venir la rejoindre pour se battre à ses côtés et contribuer à faire sorte que soit préservée la maternité.

Q.G.

ADEMAT

maternité

remiremont

« Accoucher en sécurité au pays, un droit pour les femmes de la montagne ! »

Slogan de l’ADEMAT

La santé ne vaut-elle donc pas un pet de coucou aux yeux des gens de pouvoir ? C’est la question que beaucoup se posaient avant le début de cette réunion d’information proposée vendredi soir à Gérardmer par l’Association pour la Défense, le Maintien et l’Amélioration de la Maternité de Remiremont (ADEMAT).

Le président de l'ADEMAT jean

Il faut dire que si l’ADEMAT a gagné une bataille, elle n’a pas encore gagné la guerre, loin s’en faut. Mais pour l’heure, le message est clair : venez accoucher à Remiremont, un service compétent vous attends, avec un plateau complet, 1 équipe de 6 praticiens, un plateau complet avec notamment 3 salles d’accouchement, 1 bloc chirurgical neuf etc… Bref, le top et surtout près de chez vous, un point essentiel que défend l’association présidée par Jean Pierrel et dont fait partie Le Dr Tisserant, jeune retraité gynécologiste-obstétricien de la maternité en question, ainsi que le Dr Henry, ancien chef de service de la maternité et membre du bureau de l’ADEMAT.

Des hommes qui attendront avec fébrilité le début de l’année 2018 avec deux échéances importantes et redoutées : l’adoption et le contenu du futur avenant du Groupement Hospitalier des Vosges qui risque fortement d’exclure la filière mère-enfant avec tout ce que cela peut impliquer. Le résultat de l’audit financier qui sera présenté par un comité de pilotage et qui ne sera sans doute pas favorable au maintien de la maternité, c’est en tout cas ce que redoute l’ADEMAT. « Tant que le le nouvel hôpital d’Epinal n’est pas ouvert, la maternité de Remiremont restera en place. On a entendu 2019, 2022 peut-être… » commente Jean Pierrel. En attendant, il ne faudra rien lâcher pour contrecarrer « un dépeçage insidieux » au niveau des cadres et des services de l’hôpital et de sa maternité.

Car les représentants de l’ADEMAT n’on pas peu des mots, l’argumentaire de l’ARS pour fermer progressivement la maternité romarimontaine et en faire un simple cabinet de consultation est particulièrement pauvre . Il repose uniquement sur le fait que « Remiremont est loin de Nancy et peu attractif pour le personnel comme pour les patients… » « En réalité, tout n’est qu’une question de pognon, c’est insupportable, ces décisions sont prises par des gens qui ne viennent jamais sur place, qui ne viennent jamais se rendre compte de la vie ici, dans la montagne, des enjeux qu’impliquent une telle fermeture » s’indigne Le Dr Henry.

Au « pognon » le Dr Jean Tisserant oppose… La vie, la santé, l’accès aux soins pour tous, pour 86 000 habitants du secteur pour être précis. Pour les habitants de certaines vallées des Vosges (Gérardmer par exemple), la fermeture de la maternité de Remiremont signifierait un trajet de près de 45 minutes pour un accès à une maternité . La moyenne nationale serait de 17 minutes… De plus, pour l’heure, l’ADEMAT insiste sur le fait que la maternité de Remiremont bénéficie d’une organisation « efficiente et sécuritaire » pour le plus gros service public de ce type dans les Vosges avec 765 accouchent et près de 800 interventions chirurgicale en 2016.

Remiremont est également l’une des rares maternité en France à posséder une maison de naissance puisqu’il y en a pas plus d’une dizaine dans le pays. « Des professionnels viennent des 4 coins de la France pour s’inspirer de cette maison, tant sur le plan architectural qu’en matière de fonctionnement » précise ainsi le Dr Henry. De plus, ce dernier a clairement rappelé que les hôpitaux étaient étaient des points d’ancrage au niveau médical sur un secteur. Le démantèlement d’un hôpital annonce de manière quasi inéluctable le départ des professionnels de santé et donc  la naissance d’un  fameux désert médical… Janvier 2018, ouverture du nouvel hôpital d’Epinal, l’ADEMAT n’attendra pas benoîtement un triste épilogue et restera sur ses gardes jusqu’au bout, appelant toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à venir la rejoindre pour se battre à ses côtés et contribuer à faire sorte que soit préservée la maternité.

Q.G.

0 commentaire

Laisser un commentaire