Ils étaient environ 150 à avoir répondu à l’appel de la CGT du Centre Hospitalier de Ravenel pour manifester ce vendredi matin devant l’établissement. La raison ? Dire non au démantèlement annoncé de l’hôpital et à une politique d’austérité de l’emploi avec un recours massif aux contractuels.
Les manifestants dénoncent « la mise à mort programmée du centre hospitalier » et réclament « une psychiatrie humaniste au service des usagers. » L’ensemble des manifestants est allé à la rencontre des représentants de la direction, dont le directeur du site, Aurélien Hypolite. « Pour nous, ce plan de retour à l’équilibre est un plan social déguisé. C’est une mascarade, un mensonge de plus de la direction. » Affirme Denis Gillet, secrétaire de la CGT Santé départementale. En effet, avec une mutualisation d’unités de jour, de suppression d’unités de soins et d’insuffisance de moyens humains, 53 postes seraient remis en cause, 10 d’entre eux seraient redistribués dans les services et 43 supprimés. « Ils sont là les deux millions d’euros d’économies qu’ils veulent faire ! » poursuit le secrétaire. « Ce sont les contractuels qui seront mis à la porte et derrière eux, il y a des familles et c’est intolérable !«
A travers cette décision, l’établissement passerait deux barres symboliques : moins de 1000 agents recensés et moins de 200 lits. Les manifestants ont promis de revenir avant le 30 novembre si la suppression des 43 postes se confirmait.
A.J.
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