Environ 500 personnes se sont réunies ce dimanche après-midi devant la gare de Vittel afin de manifester contre la suppression des trains sur la ligne 14. Pour rappel, depuis un an, aucun train ne circule sur la portion Pont-Saint-Vincent – Merrey.
David Valence, vice-président du Grand Est est venu soutenir les manifestants. Le député Jean-Jacques Gaultier, les maires Franck Perry, Simon Leclerc et Yves Séjourné étaient notamment présents, aux côtés d’habitants et élus du territoire.
« Où le train passe, la vie reprend » c’est sur ce slogan que s’est basée l’ADLF (Association de développement de la ligne ferroviaire) Nancy-Merrey pour organiser cette manifestation. « La SNCF doit assurer son rôle, ce n’est pas aux localités territoriales de payer ! » lance Pascal Lopez, président de l’association.
« On ne peut pas se permettre de mettre un terme à plus de 135 ans d’histoire ferroviaire. Le train est essentiel pour l’économie thermale et touristique. » Affirme Jean-Jacques Gaultier. Le principal problème de la ligne 14 est la dégradation des infrastructures, suite à un manque d’entretien. « Pour pouvoir pérenniser la ligne sur 30 ans, il faudrait investir près de 100 millions d’euros et pour une vision sur 10 ans, près de 75millions. » Ajoute David Valence. Un investissement que le Grand Est est près à suivre, mais pas seul. « On parle d’un projet qui ne se déroulera pas dans six mois, mais dans deux voir trois ans. » Une phrase qui n’a pas manqué de faire réagir les manifestants.
Des études ont été lancées afin de trouver de bonnes conditions en vue de relancer la ligne ferroviaire. « Nous devons travailler pour trouver les conditions auxquelles cet investissement pourrait être décidé, ne pas faire circuler des trains vides et ne pas avoir un trajet trop long. La porte est ouverte, le dernier mot n’est pas dit ! » Conclut David Valence. Les résultats de ces études devraient être connus d’ici à la fin d’année.
A.J.
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