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dimanche 07 juillet

Vosges : Paulette, 102 ans, apprécie la vie à l’EHPAD malgré la crise du Covid

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On le sait, la vie dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) n’est pas toujours très gaie. L’état physique et mental des résidents est variable. Certains communiquent, d’autres sourient de temps à autre. Pour d’autres, il est difficile d’établir un lien. Et la crise de la Covid-19, avec son lot de restrictions, n’a pas nécessairement amélioré la situation.

Paulette Leblond a 102 ans. Elle vit à l’EHPAD du centre hospitalier Emile Durkheim, à Golbey. Elle est d’une vivacité d’esprit impressionnante. Et elle ne manque pas d’humour. En arrivant à la rencontre des médecins, des journalistes et des membres de l’équipe hospitalière, assez nombreux ce matin, Madame Leblond n’a pas hésité à faire une plaisanterie assez osée. « Vous me faites peur, je vais faire un infarctus ! », dit-elle en souriant. Sa bonne humeur est communicative. Elle évoque le masque chirurgical, « le machin là », qu’on lui a demandé de porter.

« Je suis une bonne vivante », affirme la centenaire. Elle apprécie bien la vie à l’EHPAD. « C’est très bien. Je suis mieux qu’à la maison ». Madame Leblond témoigne de sa bonne entente avec les autres résidents : « Je suis bien avec tout le monde ». Et elle ne semble pas s’ennuyer. « On a des petites animations, des petites sorties (…) ils nous font chanter ». Aussi, et c’est important, elle reçoit des visites, notamment de ses enfants et petits enfants. Et cela, malgré l’actualité que chacun connaît.

La crise de la Covid-19 a bouleversé l’organisation de la maison de retraite. Les visites ont lieu de 11h à 17h30. Les proches doivent se présenter à l’accueil de l’établissement. Le port du masque est vérifié, le gel hydroalcoolique fourni. On prend la température de chacun. On donne les consignes sanitaires. Deux familles peuvent être présentes en même temps, pour des créneaux d’une demie heure. Des moyens technologiques, tels que des tablettes, sont utilisés pour conserver le contact avec des personnes éloignées.

Pour Bachir Filali, le directeur de l’établissement et également responsable de plusieurs EHPADs, il est important de laisser aux résidents « la liberté d’aller et venir ». Et de proposer « des activités physiques adaptées ». Les personnes âgées bénéficient notamment de l’intervention d’ergothérapeutes, « pour la redynamisation des résidents » et de psychologues. Par ailleurs, Madame Libis, chargée de pole, explique que « les repas en salle à manger ont été adaptés », mais maintenus. « On a maintenu le plus possible leurs repaires habituels ».

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On le sait, la vie dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) n’est pas toujours très gaie. L’état physique et mental des résidents est variable. Certains communiquent, d’autres sourient de temps à autre. Pour d’autres, il est difficile d’établir un lien. Et la crise de la Covid-19, avec son lot de restrictions, n’a pas nécessairement amélioré la situation.

Paulette Leblond a 102 ans. Elle vit à l’EHPAD du centre hospitalier Emile Durkheim, à Golbey. Elle est d’une vivacité d’esprit impressionnante. Et elle ne manque pas d’humour. En arrivant à la rencontre des médecins, des journalistes et des membres de l’équipe hospitalière, assez nombreux ce matin, Madame Leblond n’a pas hésité à faire une plaisanterie assez osée. « Vous me faites peur, je vais faire un infarctus ! », dit-elle en souriant. Sa bonne humeur est communicative. Elle évoque le masque chirurgical, « le machin là », qu’on lui a demandé de porter.

« Je suis une bonne vivante », affirme la centenaire. Elle apprécie bien la vie à l’EHPAD. « C’est très bien. Je suis mieux qu’à la maison ». Madame Leblond témoigne de sa bonne entente avec les autres résidents : « Je suis bien avec tout le monde ». Et elle ne semble pas s’ennuyer. « On a des petites animations, des petites sorties (…) ils nous font chanter ». Aussi, et c’est important, elle reçoit des visites, notamment de ses enfants et petits enfants. Et cela, malgré l’actualité que chacun connaît.

La crise de la Covid-19 a bouleversé l’organisation de la maison de retraite. Les visites ont lieu de 11h à 17h30. Les proches doivent se présenter à l’accueil de l’établissement. Le port du masque est vérifié, le gel hydroalcoolique fourni. On prend la température de chacun. On donne les consignes sanitaires. Deux familles peuvent être présentes en même temps, pour des créneaux d’une demie heure. Des moyens technologiques, tels que des tablettes, sont utilisés pour conserver le contact avec des personnes éloignées.

Pour Bachir Filali, le directeur de l’établissement et également responsable de plusieurs EHPADs, il est important de laisser aux résidents « la liberté d’aller et venir ». Et de proposer « des activités physiques adaptées ». Les personnes âgées bénéficient notamment de l’intervention d’ergothérapeutes, « pour la redynamisation des résidents » et de psychologues. Par ailleurs, Madame Libis, chargée de pole, explique que « les repas en salle à manger ont été adaptés », mais maintenus. « On a maintenu le plus possible leurs repaires habituels ».

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