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dimanche 07 juillet

Covid-19 : les chiffres sont inquiétants dans les Vosges

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Après l’intervention du Premier Ministre Jean Castex ce jeudi, Yves Séguy, nouveau Préfet des Vosges, et Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, ont décidé de faire le point sur la situation sanitaire dans les Vosges.

Yves Séguy, constate « un contexte qui n’est pas facile », au niveau national, et « encore moins » au niveau départemental. « Le virus continue de circuler », affirme t’il, « méfions nous des contestataires à tout crin, ou des négationnistes : c’est une réalité ». Le virus circule, « avec une intensité deux fois plus importante » dans les Vosges que la moyenne nationale. Plusieurs indicateurs montrent cet écart. Le nombre de positif sur les testés est de 10 personnes sur 100. « Notoirement au dessus du niveau français, qui est à 6 ».

Une différence dont les raisons sont « difficiles à expliquer » ou à déterminer. « Nous avons encore des efforts à faire ». Le Préfet invite chacun à éviter les « relâchements », notamment autour d’un verre, ou d’une tasse de café. « Les marchés de Noël, tels qu’on les conçoit habituellement ne peuvent se tenir ». Avec du vin chaud, de la restauration, etc. Mais sinon, dans une juste mesure, c’est possible.

Le département est aujourd’hui dans une situation quasiment identique à celle de début avril. Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, constate « depuis le début du mois de décembre, une nouvelle augmentation du taux d’incidence ». Celui ci correspond au nombre de cas positifs au coronavirus pour 100 000 habitants. Il est lui aussi plus élevé dans le département. Par exemple, il est de 295 pour les personnes de plus de 65 ans dans le département. En population générale, il est de 200 environ dans les Vosges, avec des variation, pour un peu moins de 110 dans le pays.

L’indice avait pourtant baissé en novembre. C’est une différence par rapport à la première vague. La baisse avait alors été relativement constante et linéaire. Pour faire simple, la courbe formait grossièrement un « A » en avril, alors qu’elle décrit plutôt un « M » aujourd’hui. Comment expliquer une telle différence ? « Souvenez vous, a première fois, il n’y avait plus personne dans les rues », rappelle. Hélène Schumacher, responsable du service infectiologie du centre hospitalier Émile Durkheim, qui affirme que malgré tout, « la vie doit continuer ».

Certes, il y a des personnes jeunes parmi les patients durement touchés par la Covid-19. Mais pour la plupart des cas d’hospitalisation, il s’agit de « patients qui sont extrêmement âgés », explique Hélène Schumacher. Au centre hospitalier d’Epinal, 1/3 des malades ont plus de 90 ans, 1/2 ont plus de 80 ans. La moyenne d’âge est de 75 ans. Des patients positifs au virus peuvent avoir d’autres maux en parallèle. Des personnes qui décèdent avec cette maladie n’en meurent pas toujours exclusivement. « Ce sont aussi des patients qui décèdent parce qu’ils sont très âgés » et ont d’autres pathologies.

En ce qui concerne la médecine de ville, là aussi, ce deuxième confinement est vécu différemment. « Les cabinets médicaux ont été désertés à la première vague, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », affirme le Docteur Durupt, médecin généraliste, qui a lui aussi constaté le récent rebond. « On a assisté dans les trois dernières semaines à l’arrivée de patients symptomatiques ». Dans la semaine qui vient de d’écouler « paradoxalement, on en a moins ». Peut-être un léger temps de décalage.

Une chose est sûre, cette année 2020 aura beaucoup mobilisé et bouleversé le milieu de la santé, comme tous les autres d’ailleurs. A l’hôpital notamment, « On est un peu fatigué », constate Hélène Schumacher. En effet, la crise ne s’est pas vraiment interrompue pour les services médicaux depuis le mois de mars. « Les équipe tiennent », cependant. « Il ne faut pas croire que dans un mois c’est fini. On en a pour jusqu’à l’été prochain je pense. Mais je ne suis pas devin ».

A Epinal, une campagne massive de tests va être proposée aux habitants. « Ce test, il est bien sûr gratuit », affirme le maire Patrick Nardin. Pas besoin de rendez-vous non plus. Il faut simplement penser à apporter une pièce d’identité et une carte vitale. Dans le cas de cette campagne spinalienne, des tests antigéniques seront utilisés. Les résultats seront connus en moins de 30 minutes.

Les personnes testées positives à la Covid-19 seront informées sur la démarche à suivre. « Nous avons voulu aller au plus près de la population », explique Patrick Nardin. La campagne démarrera la 17 décembre, de 9h à 18h à la halle des sports. Elle se poursuivra aux mêmes horaires le 18 décembre dans le quartier de la Vierge, puis s’achèvera le 19 sur deux sites différents : à la salle de spectacle du plateau de la justice, et à l’espace cours.

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Après l’intervention du Premier Ministre Jean Castex ce jeudi, Yves Séguy, nouveau Préfet des Vosges, et Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, ont décidé de faire le point sur la situation sanitaire dans les Vosges.

Yves Séguy, constate « un contexte qui n’est pas facile », au niveau national, et « encore moins » au niveau départemental. « Le virus continue de circuler », affirme t’il, « méfions nous des contestataires à tout crin, ou des négationnistes : c’est une réalité ». Le virus circule, « avec une intensité deux fois plus importante » dans les Vosges que la moyenne nationale. Plusieurs indicateurs montrent cet écart. Le nombre de positif sur les testés est de 10 personnes sur 100. « Notoirement au dessus du niveau français, qui est à 6 ».

Une différence dont les raisons sont « difficiles à expliquer » ou à déterminer. « Nous avons encore des efforts à faire ». Le Préfet invite chacun à éviter les « relâchements », notamment autour d’un verre, ou d’une tasse de café. « Les marchés de Noël, tels qu’on les conçoit habituellement ne peuvent se tenir ». Avec du vin chaud, de la restauration, etc. Mais sinon, dans une juste mesure, c’est possible.

Le département est aujourd’hui dans une situation quasiment identique à celle de début avril. Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, constate « depuis le début du mois de décembre, une nouvelle augmentation du taux d’incidence ». Celui ci correspond au nombre de cas positifs au coronavirus pour 100 000 habitants. Il est lui aussi plus élevé dans le département. Par exemple, il est de 295 pour les personnes de plus de 65 ans dans le département. En population générale, il est de 200 environ dans les Vosges, avec des variation, pour un peu moins de 110 dans le pays.

L’indice avait pourtant baissé en novembre. C’est une différence par rapport à la première vague. La baisse avait alors été relativement constante et linéaire. Pour faire simple, la courbe formait grossièrement un « A » en avril, alors qu’elle décrit plutôt un « M » aujourd’hui. Comment expliquer une telle différence ? « Souvenez vous, a première fois, il n’y avait plus personne dans les rues », rappelle. Hélène Schumacher, responsable du service infectiologie du centre hospitalier Émile Durkheim, qui affirme que malgré tout, « la vie doit continuer ».

Certes, il y a des personnes jeunes parmi les patients durement touchés par la Covid-19. Mais pour la plupart des cas d’hospitalisation, il s’agit de « patients qui sont extrêmement âgés », explique Hélène Schumacher. Au centre hospitalier d’Epinal, 1/3 des malades ont plus de 90 ans, 1/2 ont plus de 80 ans. La moyenne d’âge est de 75 ans. Des patients positifs au virus peuvent avoir d’autres maux en parallèle. Des personnes qui décèdent avec cette maladie n’en meurent pas toujours exclusivement. « Ce sont aussi des patients qui décèdent parce qu’ils sont très âgés » et ont d’autres pathologies.

En ce qui concerne la médecine de ville, là aussi, ce deuxième confinement est vécu différemment. « Les cabinets médicaux ont été désertés à la première vague, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », affirme le Docteur Durupt, médecin généraliste, qui a lui aussi constaté le récent rebond. « On a assisté dans les trois dernières semaines à l’arrivée de patients symptomatiques ». Dans la semaine qui vient de d’écouler « paradoxalement, on en a moins ». Peut-être un léger temps de décalage.

Une chose est sûre, cette année 2020 aura beaucoup mobilisé et bouleversé le milieu de la santé, comme tous les autres d’ailleurs. A l’hôpital notamment, « On est un peu fatigué », constate Hélène Schumacher. En effet, la crise ne s’est pas vraiment interrompue pour les services médicaux depuis le mois de mars. « Les équipe tiennent », cependant. « Il ne faut pas croire que dans un mois c’est fini. On en a pour jusqu’à l’été prochain je pense. Mais je ne suis pas devin ».

A Epinal, une campagne massive de tests va être proposée aux habitants. « Ce test, il est bien sûr gratuit », affirme le maire Patrick Nardin. Pas besoin de rendez-vous non plus. Il faut simplement penser à apporter une pièce d’identité et une carte vitale. Dans le cas de cette campagne spinalienne, des tests antigéniques seront utilisés. Les résultats seront connus en moins de 30 minutes.

Les personnes testées positives à la Covid-19 seront informées sur la démarche à suivre. « Nous avons voulu aller au plus près de la population », explique Patrick Nardin. La campagne démarrera la 17 décembre, de 9h à 18h à la halle des sports. Elle se poursuivra aux mêmes horaires le 18 décembre dans le quartier de la Vierge, puis s’achèvera le 19 sur deux sites différents : à la salle de spectacle du plateau de la justice, et à l’espace cours.

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