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dimanche 29 septembre

Cups, culottes, serviettes : 10 étudiantes testent des produits d’hygiène intime réutilisables

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De nombreuses femmes optent pour des tampons, des serviettes ou des protège-slips pendant leurs règles. Ces protections jetables sont faciles à utiliser, mais représentent une grande quantité de déchets et soulèvent des questions pour la santé, sans compter l’aspect économique, non négligeable. Existe-t-il une meilleure solution ?

Le SICOVAD lance une nouvelle expérimentation en partenariat avec la Maison de l’Étudiant en dotant dix étudiantes volontaires en alternatives réutilisables : cups, culottes, serviettes menstruelles. L’objectif est d’évaluer la quantité de déchets évités grâce à l’utilisation de ce type de produits. Ce mardi après-midi, les participantes sont venues retirer les kits à la Maison de l’étudiant, à Épinal. Elles on reçu quelques explications sur le fonctionnement, la stérilisation, par une professionnelle de la santé de l’officine Pharmacie de Courcy.

Sandrine Delacote, directrice de la Maison de l’Étudiant à Epinal, évoque l’aspect économique de ce genre de dispositif. «On s’est intéressé à la précarité menstruelle», affirme t’elle. Entendez le problème du coût financier des produits d’hygiène intime. L’opération proposée par le SICOVAD peut permettre d’essayer les produits gratuitement, pour éventuellement les adopter à l’avenir. En ce qui concerne le coût de ces produits, il faut compter entre 20 et 25 euros pour les «Cups» et les Culottes, et le même prix pour trois serviettes hygiéniques textiles.

Clarisse, l’une des dix jeunes femmes participantes à l’opération, a décidé de se porter volontaire pour plusieurs raisons. «On n’en entend pas trop parler», affirme la jeune étudiante. Les produits réutilisables ne sont pas toujours bien connus par le public. «Je suis assez curieuse», explique t’elle. L’aspect écologique l’intéresse, mais aussi l’aspect confort. En effet, certains produits peuvent ne pas convenir à toutes les femmes en ce qui concerne le bien être et l’aisance.

Le 28 mai sera la «journée mondiale de l’hygiène menstruelle». Après quelques mois d’utilisation, les dix étudiantes feront part de leurs impressions et le SICOVAD pourra avancer les avantages et les inconvénients de ces produits réutilisables tant en terme de coût, que de santé ou de pollution ! Peut être un moyen de «réduire encore tout ce qui va dans la poubelle». Un retour expérience qui pourrait permettre de faire davantage la promotion de ce type de produits.

Sicovad

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