Pub
S'abonner à la newsletter
Pub

vendredi 20 septembre

Communiqué du PCF de l’Ouest vosgien – SOUTIEN AUX URGENCES DE VITTEL

0 commentaire

0

Écouter cet article

La loi « RIST », du nom de la députée Stéphanie Rist (Renaissance) qui la porte, est une fausse bonne idée aux conséquences désastreuses.
L’une d’elle est la fermeture partielle des urgences de Vittel, qui faute de médecins intérimaires chargés d’assurer la permanence, sont fermées les nuits, les week-ends et les jours fériés depuis le lundi 3 avril.

Les hôpitaux publics doivent gérer la pénurie de médecin en
ayant recours aux services de praticiens intérimaires. La loi « RIST
» prévoit de plafonner leur rémunération à 1390 euros bruts pour
24H de garde. Les professionnels exerçant sur le CHOV (Centre
Hospitalier de l’Ouest Vosgien) n’ont ainsi pas renouvelé leur
contrat. Ces médecins intérimaires seraient alors rémunérés 56
euros brut de l’heure.
Mais quid de la fuite des professionnels dans le privée pour lequel
la loi « RIST » ne s’applique pas ? Et que dire de la question de la
valorisation des salaires et des conditions de travail dans le service
public ? Autre effet pervers de la loi « RIST », puisque les tarifs
des intérimaires sont tous au plafond, cela prive les hôpitaux «
périphériques » de ces derniers qui n’ont plus intérêt à se déplacer
plus loin.
Il n’y a pour l’instant pas de solution de rechange à l’emploi des
intérimaires en raison de la démographie médicale, de l’imprévoyance
des pouvoirs publics sur la formation de nouveaux médecins
et des règles de fonctionnement de la profession.
Pourtant désormais, en cas d’urgence, les nuits, week-ends et
jours fériés, il faut pour certains de nos concitoyens de l’Ouest
Vosgien, rouler jusqu’à 40 minutes pour trouver un hôpital. Rappelons
que 11 % des français n’ont pas de médecin traitant et que
30 % des postes de praticiens hospitaliers sont vacants. La pénurie
de médecin, en libéral comme à l’hôpital, est une question
globale et l’accès aux soins est devenue une des principales préoccupations
de nos concitoyens.

Dans l’Ouest Vosgien cette préoccupation devient criante. Selon
une étude, l’espérance de vie en milieu rural est de deux ans inférieure
à celle en milieu urbain.
Le député communiste Sébastien Jumel a fait de la question des
déserts médicaux sont cheval de bataille. Il avait déposé le 2 décembre
2021 une proposition de loi visant à lutter contre ces
zones de non soin. Sans attendre 10 ans que la fin du numerus
clausus ne produise ses premiers effets, cette proposition de loi
prévoyait de généraliser les Contrats d’Engagement de Service
Public (CESP) pour les étudiants médecins afin de les affecter,
une fois opérationnels, dans des zones sous-médicalisés pendant
quelques années. La loi prévoyait aussi de renforcer le maillage
territorial sanitaire afin que personne ne se trouve à plus de
30 minutes d’un établissement de santé.
Outre la fermeture partielle des urgences de Vittel, les conséquences
de l’application de la loi « RIST » sont aussi la fermeture
de 14 lits en chirurgie et de 16 lits dans les services de médecine
sur le site de Neufchâteau.
Que fait monsieur le député Jean-Jacques Gaultier, responsable
Les Républicains, face à cette situation intenable ?
Pour que l’Ouest Vosgien ne devienne pas un « No man’s Land »
sanitaire, le Parti Communiste Français appelle à se mobiliser
nombreux pour l’avenir des urgences de Vittel et à signer massivement
la pétition lancée par l’intersyndicale.

Les communistes de la section de l’Ouest Vosgien appellent la population, les usagers, à se rassembler à l’appel des syndicats, devant les urgences de Vittel, le 15 avril 2023, à 10H00.

Mirecourt, Le 13/04/23
Pour la section de l’Ouest Vosgien du PCF
Bernard DAVILLER
Victorien DURIEUX
Co-secrétaires

PCF de l'ouest vosgien

0 commentaire

Laisser un commentaire