C’est sous un ciel orageux que le Maire Simon Leclerc a présidé la cérémonie commémorant l’Appel du 18 juin du Général de Gaulle.
Les représentants des différentes autorités, sapeurs-pompiers, gendarmerie, police nationale, porte drapeaux, fanfare, adjoints et conseillers municipaux ont ainsi pu entendre une lecture émouvante du texte de l’Appel du 18 juin 1940 lu par un jeune sapeur-pompier.
« Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance, doit-elle disparaître ? La défaite, est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Simon Leclerc, Vice-président du conseil départemental des Vosges, Président de la Communauté de communes de l’Ouest Vosgien, maire de Neufchâteau a procédé à la lecture du message de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la Mémoire.
La gerbe du Souvenirs Français a été déposée par Cyprien Lemaire, Président du Souvenir Français accompagné des lauréats du Concours National de la Résistance et de la déportation.
La gerbe des Associations Patriotiques a été déposée par Michel Cobriat, Président de la FNACA, Jacques Jeanpierre, membre de l’Amicale de la Sidi Brahim et Jacques Hutin, Président de l’UNC.
Le dépôt de la gerbe de la ville de Neufchâteau par Simon Leclerc, Dominique Humbert, conseillère départementale, Vice-présidente de la CCOV, Maire d’Autigny-la-Tour, représentant François Vannson Président du Conseil Départemental des Vosges, le capitaine Mickael Gobert, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie de Neufchâteau, le lieutenant Sébastien Dumain, chef du centre de Secours de Neufchâteau et Muriel Rol, première adjointe de la ville de Neufchâteau.
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