Communiqué de la Région Grand Est
La Région Grand Est franchit une étape majeure dans l’ouverture à la concurrence et la révolution de ses mobilités en annonçant la réouverture de la ligne Nancy-Contrexéville. Face à l’urgence de revitaliser un réseau ferroviaire laissé à l’abandon, la Région n’a pas hésité à prendre les devants et à oser le pari de rouvrir ses petites lignes.
Après cinq années de procédure, d’efforts concertés et d’investissements, la ligne 141 – fermée depuis 2016 – reprendra bel et bien du service sous l’impulsion du groupement composé des sociétés Transdev SA, NGE Concessions, Caisse des dépôts et consignations.
Il s’agit d’une mesure forte, inscrite dans le Pacte des Ruralités voté le 5 avril dernier à Verdun.
« Rouvrir une ligne, c’est réaffirmer notre engagement en faveur des territoires, de leur accessibilité et de leur attractivité. C’est aussi la marque d’une Région attachée à donner à ses habitants
une offre de transport partout et pour tous », a indiqué Franck Leroy, Président de la Région Grand Est.
C’est ici le tout premier contrat régional concédé dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des services ferroviaires de voyageurs. Un engagement de 22 ans qui résonne comme une promesse de renouveau pour les habitants du Grand Est, avec à la clé, une offre attractive de 14 allers-retours par jour entre Nancy et Contrexéville.
Ce contrat marque une première historique en intégrant à la fois l’exploitation du service ferroviaire et la gestion de l’infrastructure, avec un engagement du concessionnaire sur des niveaux de performance inégalés : un taux de disponibilité de l’infrastructure de 99,5 %, une régularité de 98 % à 2min592, une garantie de prendre en charge les voyageurs en seulement 45 minutes en cas de situation imprévue.
Il incarne un acte symbolique avec le transfert de propriété de l’Etat vers la Région, qui confère à la Collectivité une pleine maîtrise sur cette voie, marquant ainsi un tournant décisif dans l’histoire des petites lignes vétustes.
Enfin, cette concession audacieuse s’engage à entreprendre les travaux de rénovation indispensables pour redonner vie à cette ligne essentielle au territoire (soit 150 millions d’euros investis pour régénérer la ligne et un coût d’exploitation de moins de 14 millions d’euros par an). Objectif : réouverture en décembre 2027.
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