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mercredi 15 janvier

Vimala Pons & Emma Benestan seront les présidentes des jurys du Festival international du film fantastique

Communiqué

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Pour sa 32e édition, le Festival international du film fantastique de Gérardmer a l’honneur de confier la présidence des jurys longs métrages et courts métrages à deux artistes au sens premier du terme, à la fois artisanes et techniciennes de l’art, dont le talent incontestable ne rencontre aucune limite mais s’illustre au contraire dans des domaines pluriels aux formes diverses, où s’abattent les frontières.

Comédienne, artiste de cirque, metteuse en scène, performeuse, musicienne… Depuis une vingtaine d’années, Vimala Pons s’impose dans le paysage artistique en empruntant des itinéraires acrobatiques qui défient les lois de la gravité. Remarquée au cinéma en 2013 pour le rôle-titre de La Fille du 14 juillet d’Antonin Peretjatko, avec qui elle récidive trois ans plus tard dans La Loi de la jungle, elle ne cesse de jongler entre les tournages et les planches, la scène et les centres d’art. Partout, le travail du corps et de l’équilibre occupe une place centrale.
Si ses collaborations sur grand écran oscillent souvent entre les genres, passant du drame à la comédie absurde, elles penchent aussi vers le cinéma fantastique, ne serait-ce que pour les pouvoirs surnaturels de Vincent n’a pas d’écailles, imaginés par Thomas Salvador, les terres fantastiques des Garçons Sauvages et d’After Blue (Paradis sale), dessinées par Bertrand Mandico, ou encore la course contre la mort de Vincent doit mourir, signée Stéphane Castang.
Mise à l’honneur l’été dernier par les Rencontres photographiques d’Arles et récemment à l’affiche du premier film de Victor Rodenbach, Le beau rôle, Vimala Pons avoue ne pas faire de différences dans sa pratique. « L’art que j’essaye d’exercer est l’interprétation, ce qui est notre superpouvoir à tous », concède-t-elle. Un don universel selon l’artiste, qui la rend pourtant unique.

À sa manière, Emma Benestan sait, elle aussi, s’aventurer dans des territoires hétéroclites, où le médium cinématographique se conçoit avant tout comme une matière composite. Dès ses débuts, la réalisatrice et scénariste multiplie les postes, passant de l’écriture à la réalisation pour ses propres courts métrages, puis au montage pour d’autres cinéastes comme Claire Simon avec Gare du Nord et Le Concours, ou Abdellatif Kechiche pour La Vie d’Adèle et Mektoub, my love.
Après avoir réalisé Fragile en 2021, son premier long métrage aux allures de comédie sentimentale touchante, Emma Benestan poursuit son travail d’écriture et coscénarise Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, qui remporte le César du meilleur premier film 2024. Mais c’est surtout avec son deuxième film, Animale, présenté en mai dernier à la Semaine de la Critique, que la réalisatrice surprend. Derrière ce néo-western à l’esthétique onirique, Emma Benestan réussi à s’immiscer à son tour dans le cinéma de genre pour y développer des sujets traumatiques de façon détournée. Elle y démontre surtout toute l’ampleur de son ambition.
C’est donc à ces deux figures inclassables, si ce n’est désormais incontournables, du septième art français contemporain, Vimala Pons et Emma Benestan, que le Festival de Gérardmer a choisi de confier la présidence des jurys longs et courts métrages. Deux visages singuliers aux talents multiples pour une compétition prête à explorer le genre sous toutes ses formes.

 

Save The date :

Jeudi 16 janvier 2025
Annonce de la programmation complète

Mercredi 22 janvier 2025
Mise en ligne de la grille horaire des séances

Samedi 25 janvier 2025 – 11h

Ouverture de la vente en ligne des billets à la séance
et des réservations

Emma Benestan

festival du film fantastique Gérardmer

Vimala Pons

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