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mercredi 29 janvier

Vosges – Un procès en cours pour agressions sexuelles et viols sur mineur

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Ce lundi 27 janvier vient de débuter le procès d’un homme et d’une femme au tribunal de grande instance d’Épinal pour agressions sexuelles et viols sur une mineure de onze ans. Il s’agit de la mère de la victime et de son beau-père. L’homme est accusé de récidive de viol incestueux, de récidive d’agression sexuelle et de corruption de mineur. La femme, quant à elle, est accusée de ne pas être intervenue lors de ces actes. 

Les faits remontent à l’année 2022 : le 25 mai 2022, la brigade de gendarmerie de Mirecourt est intervenue au domicile de la mère de famille, après que celle-ci a dénoncé des faits de viols sur sa fille âgée de onze ans, par son compagnon. Elle explique alors aux enquêteurs que, dans la nuit du 21 au 22 mai, elle aurait surpris son compagnon faisant des mouvements de va-et-vient au-dessus de sa fille.

Le 26 mai, la jeune fille aurait déclaré avoir subi une première agression sexuelle le 14 mai, lors de laquelle l’accusé lui aurait fait des attouchements. L’homme n’en serait pas resté là, avec un second fait le 21 mai, où il l’aurait de nouveau touchée et violée.

Par la suite, la jeune fille s’est confiée à sa grand-mère et à sa marraine. La grand-mère aurait affirmé que l’homme se serait vengé, car depuis un mois, il ne pouvait pas avoir de rapports sexuels avec la mère de la victime pour des problèmes de santé. La jeune fille affirmait aussi que son beau-père lui aurait montré une vidéo à caractère pornographique mettant en scène une fellation. Au visionnage de cette vidéo, il aurait déclaré que « c’était un vrai câlin ».

Des faits similaires quelques années avant 

À la consultation du fichier des personnes recherchées, il serait ressorti que l’accusé était soumis à une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et qu’il avait été condamné par la cour d’assises de Vendée en 2018, à sept ans d’emprisonnement pour viol sur mineur. En 2022, alors sorti de prison après cinq ans d’incarcération, l’accusé se serait confié à un prêtre et lui aurait dit que la femme qu’il fréquentait lui reprochait des attouchements sur sa fille, chose qu’il contestait.

La femme, elle, affirmerait ne pas avoir eu vent du passé judiciaire de son conjoint, hormis une condamnation pour violence sur son voisin. Pourtant, l’homme affirmerait qu’elle avait connaissance de son suivi judiciaire et de son interdiction d’entrer en contact avec les mineurs, sans lui avoir communiqué les véritables raisons. Accusée d’abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit, elle affirmerait avoir aperçu certains actes, mais aurait mis ça sur le compte de son imagination, avant de revenir sur sa déposition en accusant son ex-compagnon de l’avoir droguée.

Plusieurs jours de procès

Le verdict de ce procès devrait être rendu en fin de semaine. Lors de ce premier jour d’audience, l’homme reconnaitrait les agressions sexuelles, mais pas les viols et la diffusion d’une vidéo pornographique. Il est placé en détention provisoire depuis le mois de mai 2022 et encourt la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que la femme est sous contrôle judiciaire et encourt jusqu’à sept ans d’emprisonnement, 100 000€ d’amende et la privation de tous les droits civiques, civils et de famille.

 

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