Le 10 juin dernier, les 96 salariés de l’usine Asteelflash de Cleurie – spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques pour les secteurs de l’industrie et du médical – apprenaient brutalement la fermeture prochaine du site de production sur lequel ils et elles travaillent.
La maison mère, implantée à Taïwan, invoque une rentabilité insuffisante pour justifier cette décision qui va jeter 96 familles dans le désarroi et l’incertitude. Pourtant, les salariés l’assurent, malgré quelques difficultés conjoncturelles, le carnet de commandes était plein pour l’année à venir. De plus, de récents rapports indiquent que le site de Cleurie a généré 5 millions d’euros de bénéfices sur deux ans.
Le groupe USI – qui détient le site depuis 2020 – chercherait, en réalité, à délocaliser la production sur d’autres sites basés en France (Dudenheim, Soissons, Rouen) et à l’étranger, en Pologne notamment, afin de réduire ses coûts et d’accroître ses profits.
Après un été de négociations infructueuses, les salariés ont décidé d’un mouvement de grève qui devrait durer jusqu’au mardi 2 septembre. Le Parti Communiste Français veut d’abord assurer les 96 salariés de l’entreprise de son soutien inconditionnel.
Une nouvelle fois, les politiques de libre-échange permettent au patronat de sacrifier une production essentielle à la vie de la nation sur l’autel du profit. Une nouvelle fois, les politiques libérales visant à réduire le « coût du travail » à grands coups de cadeaux fiscaux accordés aux grandes entreprises démontrent leur incapacité à maintenir les emplois industriels en France.
C’est pourquoi la fédération des Vosges du Parti Communiste Français exige, dans un premier temps, l’application de la loi Florange, qui oblige toute entreprise engageant un plan de licenciement à chercher un repreneur pour son site de production.
De plus, nous luttons pour un changement de paradigme dans les politiques économiques, notamment en exigeant la mise en place d’une sécurité emploi et formation qui garantirait à chacun·e une formation ou un emploi choisi et correctement rémunéré tout au long de la vie. En outre, pourrait s’appliquer à Asteelflash Cleurie notre proposition de nationaliser ou de mettre en coopérative l’ensemble des productions essentielles à la vie de la nation.
Les communistes vosgiens assurent aux salariés d’Asteelflash la pleine mobilisation des militants et des élus communistes, qui se tiendront, aussi longtemps qu’il le faudra, à leurs côtés dans leur bataille pour le maintien des emplois et du tissu industriel dans les Vosges et en France.
Pour la fédération des Vosges du PCF
Sandra BLAISE secrétaire fédérale/ conseillère régionale
Valentin Houberdon secrétaire de la section de Gérardmer
Roger Froissard secrétaire de la section de Remiremont
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