Organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et de la sortie de son nouveau roman «Le berceau des jours meilleurs», Elise Fischer est venue à la rencontre des Contrexévilloises. C’était l’opportunité d’échanger sur la condition des femmes dans la société et à travers les âges.
«Le berceau des jours meilleurs», est la peinture d’une époque, les Trente Glorieuses, à travers deux générations de femmes issues de la classe populaire. Un roman en forme d’hommage à la ville de Nancy et à Jean Prouvé. Les vies d’Odile, puis d’Isabelle, sa fille, reflètent les mutations d’une époque portée par l’émancipation des femmes. La première, épouse d’un ouvrier de métallurgie, connaîtra la pénurie des logements et la difficulté d’élever seule ses enfants. La seconde, forte de ses convictions, aura à cœur de travailler de sa plume en tant que journaliste.
C’est aussi en filigrane un hommage aux grandes figures emblématiques de Nancy, notamment l’abbé Pierre, qui fut député de Meurthe-et-Moselle, puis Jean Prouvé, architecte et designer, qui a rêvé d’une «maison des jours meilleurs», pour les plus démunis, qui employa nombre d’ouvriers et d’apprentis dans ses ateliers d’aluminium, et chercha à offrir les bienfaits du progrès à tous. Il inventa notamment la tôle pliée en quatre pour en faire des sièges et fut maire de Nancy à la libération.
Une dizaine de femmes étaient présentes à la bibliothèque municipale pour rencontrer Elise Fischer et découvrir son processus d’écriture, ses inspirations… Beaucoup de ses œuvres prennent place dans l’est de la France et notamment à Nancy, ville qu’elle affectionne particulièrement. Toujours basés sur des faits historiques, elle se sert de vieilles histoires de famille (ses histoires d’amour, la vie de sa tante à la cour du tsar Nicolas II …), pour romancer le tout. Sans jamais oublier de mettre en avant une héroïne qui bousculera les choses.
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