Après le concert de Julien Granel, le public thermal avait rendez-vous ce mercredi 23 septembre, avec Alain Manoukian et Elodie Frégé, pour une soirée à l’ambiance feutrée et jazzy.
Quand la bête rencontre la belle, c’est seul devant son piano, face au public qu’Alain Manoukian entame ce spectacle, racontant sa cure de désintoxication vocale face à ces chanteuses qui lui ont brisé le cœur. «Ce soir, se sera une expérience», annonce-t-il.
André Manoukian en doyen psycho-érotique de son auditoire, explique avec son charme légendaire et son érudit assumé, l’origine du jazz qui est française. Belle introduction qui se mêle à la maladie d’amour du musicien, dont le médecin lui conseille de tuer le mal par le mal, en tentant à nouveau de se confronter aux pouvoirs envoutants des voix féminines dans lesquels il replonge. Rentre alors sur scène sa muse, sa sirène, la sublime Elodie Frégé. Toute de strass vêtue, et le glamour comme parfum, elle inonde la salle de sa voix sensuelle. Chaque morceau joué est expliqué avec humour, simplicité et complicité entre les deux artistes, que se dégage une émotion à chaque titre. Un palmarès de chansons d’amour tristes comme Cry me a river, Diamants are the girls best friend, My funny Valentine…
La chanson française ne sera pas en reste avec les émouvantes reprises en version jazzy de «Jardin d’hiver» d’Henri Salvador, «Ce Mortel ennui» de Gainsbourg, puis le titre écrit par Benjamin Biolay pour Elodie Frégé «La ceinture».
Lors du rappel, moment suspendu avec La Javanaise fredonnée avec l’auditoire puis un hommage à Juliette Gréco qui vient de décéder ce mercredi, à l’âge de 93 ans.
Le public est ressorti envouté et conquis par ce duo hypnotique, et nul doute que sous les masques se dessinaient de larges sourires
Prochain rendez-vous, Elie Semoun, le vendredi 2 octobre, à 20 h 30, au Palais des congrès. Tarif unique : 35 euros (placement assis numéroté). Billetterie à la Maison des associations ou sur le site de la Ville : www.ville-vittel.fr/billetterie
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