C’est confirmé ! Murray Head donne rendez – vous aux nombreux fans qui ont noté sur leurs agendas depuis des mois déjà, la date du 10 juin 2022. C’est à 20 heures 30 que les lumières de la scène du Palais des Congrès s’allumeront et que les premiers accords de guitare emporteront les fans dans leurs souvenirs. Car Murray Head est la bande son de toute une génération.
Avec une double-carrière d’acteur et de chanteur à succès, Murray Head possède à son actif quelques-unes des références incontournables de la culture populaire occidentale de ces trente dernières années. Les comédies musicales lui collent à la peau tout d’abord avec « Hair » suivie de « Jesus Christ Superstar ». L’artiste a vendu ensuite plusieurs millions d’exemplaires de leur BO. Mais la grande histoire de ce Britannique et francophile arrivera sur la pointe des pieds en 1975 avec l’album « Say it ain’t so, Joe », adapté de l’histoire de la star du base -ball Joe Jackson. En quelques semaines, l’album devient culte tout comme la chanson « One night in Bangkok », interprétée dix ans plus tard et issue de la comédie-musicale « Chess ». Murray Head illustrera ensuite au cours de sa carrière, la richesse de son tour de chant sur cinq albums qui sont tous disques d’or.
Vous êtes comme chacun sait Britannique, mais également un amoureux de la France ?
« Je suis venu en vacances en France avec mes parents en camping à l’âge de 12 ans, et nous sommes revenus chaque année durant l’été. J’ai immédiatement aimé le pays et m’y suis fait des amis. Ce fut comme moi une évidence, et je peux dire aujourd’hui que la France est mon second pays, même si je suis né Britannique ».
Vous êtes un artiste complet puisque vous avez également fait du cinéma avec une de nos très grandes stars ?
« Ah vous savez ça ? On ne m’en parle jamais et pourtant ce fut une incroyable aventure de tourner avec Brigitte Bardot en 1967, dans le film de Serge Bourguignon « À cœur joie ». Le film a été tourné dans les studios de Londres. Brigitte était véritablement resplendissante. Comme j’étais musicien et que je sortais beaucoup, Brigitte m’a demandé de l’emmener dans les clubs de Londres pour découvrir toutes les nouveautés en matière de musique. À cette époque, les nouveautés mettaient du temps à arriver en France. Le jeune musicien anglais que j’étais en garde un merveilleux souvenir ».
Vous avez également travaillé avec Robert Hossein ?
« Exact ! Et j’étais mort de trouille de rencontrer le Maître. J’ai lu deux biographies avant d’oser me présenter devant lui à une audition. J’ai joué dans son spectacle sur Marie Antoinette avec Caroline Sihol. Je me souviens parfaitement de l’audition où Robert m’avait dit : « Louis XVI était un con ».
Vous aimez prendre le parfum de la ville où vous chantez avant le concert. Pourquoi ?
« En effet, c’est très important pour moi. J’aime me promener en ville avant de chanter, sentir l’atmosphère et en ressentir les parfums. Faire des rencontres, parler avec les gens dans un bel échange. C’est comme cela que l’on prend le pouls d’une ville et que sur scène le soir, on peut être en communion avec le public ».
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