Également connu pour être l’un des co-créateur du podcast « Fragments des Sens » avec Alex Gumustas, Florian Pellier-Mermin vient de dévoiler son nouvel album True Colors, fruit de près de trois années de travail passionné dans le cadre de son projet musical Frozen Paradise.
Originaire de Gérardmer et désormais ingénieur dans le secteur de Lyon, Florian a pris sont temps pour donner naissance à ce nouvel opus : plus de 900 heures au total auront été nécessaires pour écrire et construire les 13 morceaux qui forment True Colors, œuvre marquant une étape importante dans le parcours du jeune homme qui se définit comme « un compositeur cherchant à éveiller les esprits… par la musique ».
Un projet introspectif et universel
Avec True Colors, Florian invite l’auditeur à embarquer pour un voyage sensoriel et transformateur, où les sons deviennent langage et les émotions, paysages. Inspiré par le pouvoir évocateur des musiques de films et des bandes-annonces, il explore une palette sonore riche et cinématique, mêlant intensité orchestrale et nuances électroniques.
Chaque morceau est pensé comme une porte ouverte vers l’imaginaire, une invitation à ressentir plutôt qu’à comprendre. À travers cette approche, Frozen Paradise cherche à transcender les frontières du langage et de la culture pour s’adresser directement à l’âme.
Une œuvre patiemment façonnée
Le processus créatif, entamé il y a près de trois ans, a été marqué par une recherche constante d’équilibre entre émotion et technique. Derrière les claviers et les logiciels de composition, Florian Pellier-Mermin a façonné chaque son, chaque atmosphère, avec le souci du détail qui caractérise les grands compositeurs de musique à l’image. Le résultat : un album dense, sincère et immersif, reflet de la sensibilité artistique d’un jeune mélomane un peu rêveur… Avec True Colors, Florian Pellier-Mermin signe une œuvre profondément personnelle, mais universelle dans son message : la beauté réside dans la sincérité des émotions.
Interview :
Quel est le thème global de ce nouvel album et ses principales inspirations ? Pourquoi ce titre True Colors ?
L’écriture s’est étalée sur pratiquement 3 ans et reflète assez bien je crois les changements et perturbations qui m’ont traversé sur cette période. On ne le remarque pas forcément de prime abord, mais cet album est en fait assez intime. La fin des études et le début de la vie active ont été l’occasion de beaucoup de questionnements qui m’ont poussé à remettre en question ma place dans la société et à redéfinir ce que je considérais jusqu’alors comme modèles de bonheur et de réussite. Le titre reflète finalement ce que Carl Jung appelle l’individuation, c’est une invitation à s’accepter au présent comme au passé, à porter ses convictions et à œuvrer dans la direction que nous seuls choisissons. En bref, montrer ses « véritables couleurs » et les propager.
Tout l’album, principalement orchestral et de style assez similaire aux bandes son d’un film d’animation, est organisé sous cette forme de cheminement, avec ses hauts et ses bas qui font intégralement partie du processus et continueront de jalonner nos chemins.
Quelles sont les personnes qui ont collaboré à son enregistrement/écriture ?
Que l’on parle de design, d’écriture des paroles, de chant ou d’enregistrements d’instruments, ce sont au total 10 personnes, en France comme à l’international, qui ont apporté leur contribution à ‘True Colors’. Hormis ‘Tears Of Joy’ qui a été coproduit avec mon amie Alexis Roberson, les morceaux ont tous été construits de A à Z, et je me suis dit que ce serait dommage de ne pas faire enregistrer certains passages forts en live. Pour certains et certaines, c’était la première fois, et ça me fait d’autant plus plaisir d’avoir pu faire partager à d’autres une partie de l’aventure !
D’après ce que m’a dit votre papa, je suppose que c’est votre projet musical le plus abouti jusqu’à présent ? Avez-vous déjà un autre projet en tête ?
Cet album a rythmé mes journées -certes au début un peu moins assidûment- pendant des années, c’est clair que ça va laisser un vide ! Même si je suis rarement totalement satisfait de ce que je produis, j’ai un petit peu un sentiment d’accomplissement et je me vois mal resigner pour 3 ans de travail en sous-marin. Pendant ce temps, les idées et brouillons se sont un petit peu entassés et j’aimerais donner vie à au moins quelques-uns d’entre eux, sans la pression d’un label et en privilégiant des collaborations avec des musiciens et artistes en tous genres. Comme la créativité ne dort jamais, chaque excursion dans les montagnes ou voyage du quotidien peut provoquer de nouvelles inspirations. La musique fait partie de ma vie, c’est un langage à part qui permet parfois d’exprimer ce que la parole ne peut dire, et j’ai bien l’intention de continuer à la pratiquer !
En dehors de la musique, quelle est /quelles sont vos autres passions ?
Si les journées étaient extensibles je ferais de tout ! Mais puisqu’on ne m’a donné que 24 heures, je me focalise sur la musique et le podcast Fragments des Sens, que nous avons co-créé avec mon ami d’enfance Alex Gumustas. Ça me permet de sortir un petit peu du cadre cartésien de mon travail d’ingénieur.
Le mot de la fin :
Difficile de ne pas avoir une pensée pour l’école de musique de Gérardmer, qui m’a plongé dans la marmite étant plus jeune, et en particulier à Aurélien Tanazacq qui m’a enseigné le hautbois, à Ludovic Bérard qui dirigeait l’UMG pendant les quelques années où j’y étais, ainsi qu’à l’ensemble des musiciens qui ont été suffisamment bienveillants pour supporter mes fausses notes ! Continuer la musique à mon arrivée en études supérieures n’était pas une évidence, j’ai d’ailleurs laissé de côté la pratique du hautbois pendant plusieurs années pour pouvoir m’y consacrer. Et puis j’ai réalisé qu’il me manquait cruellement une activité créative et les opportunités ont fait que je me suis assez naturellement tourné vers la MAO (musique assistée par ordinateur). Ça reste (et probablement restera) une activité non professionnelle pour laquelle je ne suis pas (ou peu) rémunéré, mais l’essentiel c’est de se faire plaisir et d’inspirer les quelques auditeurs curieux à laisser parler leurs cœurs et suivre leurs envies !
Au-delà de l’album, le projet Frozen Paradise se veut un espace de partage et de création autour d’une vision : celle d’une musique capable de réunir, d’émouvoir et d’inspirer. Les auditeurs peuvent suivre l’actualité du projet et plonger dans son univers sur les réseaux sociaux et plateformes dédiées à Frozen Paradise.
Retrouvez le dernier album de Florian sur Deezer et sur Bandcamp
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