La Fédération du BTP des Vosges a tenu son assemblée générale vendredi dernier au Château des Brasseurs de Xertigny, sous la Présidence de Sylvie Tuaillon.
La mobilisation des 300 adhérents est forte à un moment où le niveau d’activité est très faible, les prix de marché bas, et la pression normative et fiscale en hausse.
Après plusieurs années de crise, les entreprises vosgiennes du BTP ont fait part aux responsables politiques présents de la nécessité de privilégier l’investissement, d’alléger le coût du travail et de combattre le dumping social pour maintenir les emplois locaux ; conditions nécessaires pour combattre la fracture territoriale dont souffre notre département. « Nous faisons partie des territoires nationaux où les difficultés de tous ordres sont les plus criantes » assure Sylvie Tuaillon.
« Tous ces constats doivent nous inciter au réalisme : même si cela ne fait plaisir à personne, notre département est en perte de vitesse et nos entreprises doivent trouver leur activité hors de notre territoire pour subsister, ce qui à terme risque de les inciter à trouver sur place la main d’œuvre et la sous-traitance nécessaire à la réalisation des travaux, car les prix ne permettent plus de supporter les coûts de déplacements. Ceci, vous le comprenez bien, va encore générer une dégradation de l’emploi dans notre secteur. » poursuit-elle.
DUPEYRON, chef du service des Affaires Economiques de la Fédération Nationale des Travaux Publics, a fait un point précis de la situation, difficile, des entreprises de TP, et a présenté quelques pistes de développement possible, autour de la croissance verte.
L’Assemblée Générale a aussi été l’occasion pour Sylvie Tuaillon de présenter le « Club Partenaires BTP 88 » et ses premiers adhérents.
C.K.N.
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