La première CJS (Coopérative Jeunesse de Services) du Grand-Est a débuté le 5 juillet dernier et les jeunes sont plus que motivés. Depuis le début du mois et jusqu’au 26 août, dix jeunes de 16 à 18 ans vont créer une entreprise coopérative de services. Ils sont accompagnés par deux animatrices, Virginie et Georgeline. La fédération départementale des Foyers Ruraux, le centre social l’Arboré-Sens et Cap Entreprendre sont les trois principaux organisateurs de la CJS.
Egalement soutenue par la ville de Mirecourt, les bureaux de cette entreprise coopérative se situent dans les locaux de la mairie. « Nous les avons soutenus pour la communication et nous leur avons mis à disposition des locaux afin de les aider à faire évoluer leur coopérative. » Explique Anouk Walter, adjointe à la jeunesse.
Une CJS est un projet d’éducation à la coopération. Concrètement, ce sont dix jeunes du secondaire et du secteur de Mirecocurt qui mettent sur pied leur propre coopérative de travail, afin d’offrir des prestations de services au sein de leur communauté et ce, tout au long de l’été 2016.
« C’est une innovation et un concept peu répandu en France. C’est très intéressant pour les jeunes et la population, cela donne une image dynamique de la commune. » Ajoute Anouk Walter. En effet, seuls 32 projets existent à travers l’Hexagone.
Pour les jeunes, la CJS répond au besoin de trouver un emploi d’été rémunéré, mais son impact et ses retombées ne s’arrêtent pas là. En effet, la coopérative initie les jeunes travailleurs au fonctionnement d’une association, à l’organisation collective du travail, à la gestion d’une entreprise et aux rouages du marché.
Les services proposés par les jeunes sont très variés : gardiennage, entretien intérieur et extérieur, peintures, tonte de pelouses, animations, etc.
A.J.
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