Stéphane Brogniart est venu ce mercredi présenter son projet « ETARCOS » au lycée André Malraux de Remiremont. Accompagné par Justine Vannson, ancienne élève de l’établissement, il a fait une retrospective de ses défis accomplis et a présenté ceux à venir dans les prochains mois.
Un objectif : la traversée de l’océan pacifique sud à la rame et en totale autonomie durant 5 à 6 mois en 2021.
Dans l’amphithéâtre du lycée Malraux, devant lequel est exposé le bateau qui servira à la traversée, Stéphane Brogniart prend la parole. Petite barbe, cheveux en chignon, chemise à points roses et noeud papillon (en bois), l’ultra trailer vosgien a le look qui semble coller à son état d’esprit. Décontracté, enthousiaste, il présente la philosophie de son projet. Il décrit celui ci comme « un outil de développement personnel ».
Le nom du projet, « ETARCOS », est en fait l’anacyclique de « SOCRATE ». Socrate est le nom du héros principal du livre Le Guerrier Pacifique, de Dan Millman. L’ouvrage a beaucoup inspiré Stéphane Brogniart. Après les succès en ultra trail, il était temps de passer à autre chose : « On avait envie de quitter sa zone de confort, d’arrêter de fossiliser, et de se re-fixer un impossible, comme j’ai pu le faire il y a une paire d’année pour l’ultra trail ».
« Jamais personne n’a fait 12.000 km à la rame »
Une vidéo est diffusée, au style épique, rappelant les défis déjà réalisés : le tour des Vosges en ski roues, l’ultra swimrun de la Côte Vermeille, la traversée de la Méditerranée (en kayak, de Marseille à Calvi) et celle du Mercantour.
Pour réaliser la traversée du pacifique, il faut une solide préparation physique et une connaissance du milieu marin. Stéphane Brogniart explique comment, dans les deux ans, va se mettre en place la préparation technique et physique. Deux événements vont marquer l’année 2019 pour le sportif. En mai, il parcourra en trois jours 200km sur le lac Léman, d’Evian à Montreux, en passant par Genève. En septembre, il partira pour 15 jours à la rame dans l’océan Atlantique au large de Brest. En 2020, enfin, il reliera à la rame les Acores à Lisbonne.
Stéphane Brogniart présente l’équipe qui l’accompagne, 12 partenaires, et les contributions apportées par des entreprises ou de particuliers. Il insiste sur le caractère collectif du projet, toutes les compétences nécessaires pour y parvenir : « C’est ça qui est interressant, c’est la démarche qu’on va mettre en place, c’est les gens qu’on va réunir, les compétences ». Il affiche clairement son intention d’unir au projet des acteurs locaux : « Etarcos, ça part des Vosges. Ca part de chez nous, et ça arrivera en Nouvelle Calédonie ! On y arrivera ! Tous ensemble. »
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