Vendredi 10 mai prochain à 18h au musée Charles de Bruyères se tiendra une conférence de l’artiste peintre plasticienne Annie Tremsal.
Née à Remiremont, l’artiste vit et travaille depuis 30 ans dans son atelier « L’œil écoute » dans la montagne vosgienne, au Thillot. Episodiquement, elle partage un atelier avec un artiste chinois à Shanghai. C’est là précisément qu’elle combine subtilement les deux influences culturelles de l’Orient et de l’Occident. Elle fréquente la chine depuis plus de 20 années ce qui lui a permis de nombreuses expositions et conférences – (Pékin, Shanghai et Hong-Kong)
L’artiste proposera brièvement son parcours en évoquant l’impact et l’influence de ses voyages : tout d’abord plusieurs fois au mali et au Niger dont 6 mois consécutifs chez les touareg du Mali dans le cercle de Ménaka. En Himalaya chez les peuples tibétains du Dolpo (6 semaines) et ensuite voyages réguliers à Shanghai principalement mais aussi à Hong Kong Pékin et plus récemment dans la province du Shandong. En préparation, une résidence d’artiste à Jinan et Pékin en 2020.
La philosophie qu’elle lit chaque jour depuis des années mais aussi qu’elle travaille avec de ses amis philosophes, nourrit son travail dans sa profondeur. Elle fera une présentation par l’image des moments majeurs de l’évolution de sa recherche artistique
Elle évoquera sa relation au Musée : Durant ses études à Paris, elle a fréquenté d’une manière soutenue les Musée Rodin et Gustave Moreau.
L’apport des artistes anciens est considérable dans sa manière d’appréhender une œuvre nouvelle.
Pour finir, elle reviendra à l’œuvre exposée au musée mais aussi à sa fonction de commissaire d’exposition qui l’a conduite à l’organisation de cette exposition au musée Charles De Bruyères. La position de l’artiste actuel est probablement à redéfinir dans une société confuse et en mal de repères.
Elle ouvrira le dialogue avec les personnes présentes en mettant en lumière la nécessité de fréquenter non seulement les musées, mais aussi les expositions actuelles qui, à n’en pas douter, en plus de l’apport poétique, disent au mieux la pensée du moment.
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