Le 1er mai, exceptionnellement, chacun est libre de vendre du muguet, sans avoir à s’acquitter de taxes. Par cette belle journée ensoleillée, Charlène et Elisa se sont installées rue Charles De Gaulle pour vous proposer leurs petits bouquets : à 10h, elles en avaient déjà vendu 77 !
Mais d’où vient cette tradition ? En fait, tout cela remonte à des temps ancestraux. Comme c’est le cas pour beaucoup de célébrations, des légendes diverses y sont associées, et les pratiques ont évolué au cours du temps.
Arrivant quelques temps après Pâques, le 1er mai est associé au printemps et à l’idée de renaissance. A cette date, les Celtes fêtaient Beltaine, en allumant des feux purificateurs et en dansant pour éloigner les mauvais esprits. Une fête qui célèbre le passage de la saison sombre à la saison claire. La tradition du muguet remonterait quant à la Renaissance. Charles IX en aurait offert à des femmes de son entourage comme porte-bonheur.
Le 1er mai est aussi associé au travail. Au 18ème siècle, la date est choisie pour le renouvellement des baux et des contrats. En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail le 3ème jour des sansculottide. Au 19ème siècle, apparait une journée annuelle de grève, pour la journée de huit heures de travail, notamment. Elle devient ensuite la journée internationale des travailleurs. Le maréchal Pétain instaurera la « Fête du Travail et de la Concorde sociale », le 1er mai, remplaçant l’églantine rouge, associée à la gauche, par le muguet.
0 commentaire