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vendredi 20 septembre

Remiremont : l’avenir des Halles « Le Volontaire » se précise

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Un espace totalement dédié à l'alimentation est proposé depuis juin aux Romarimontains.
Depuis le 1er juin dernier, le groupement d’intérêt économique (GIE) des Halles le Volontaire a mis fin à son activité. La question de l’avenir du bâtiment a été discutée ce mardi soir lors de la réunion du conseil municipal.

Le projet, à plus de 700.000 €, n’a rien couté au contribuable romarimontain. Il appartient désormais à la commune de donner un avenir au site. Un appel à projet avait été lancé, et une boite à idée installée à l’Hotel de Ville, afin que tous les habitants, clients et commerçants, puissent partager leur vision et leurs solutions. C’est finalement l’idée d’un marché du terroir, local et bio qui a été retenue. « Il faut garder un centre historique attractif », affirme le maire Jean Hingray.

3 enseignes ont été sélectionnées pour occuper l’espace central des halles : la poissonnerie Laporte-Nicot à Saint-Etienne-lès-Remiremont, la boucherie charcuterie Vialor à Dommartin-les-Remiremont et les fruits et légumes de La forêt des Délices, aux Forges. L’objectif : avoir tous les métiers de bouche réunis au coeur des Halles le Volontaire Il sera demandé à chaque commerçant de payer 5€ hors charges par mois et par mètre carré pour l’installation. Il s’agit du même montant que pour le marche couvert d’Epinal. Sur de petits espaces tout autour, des producteurs locaux pourront venir exposer leurs produits sur de plus courtes périodes.

« On s’était tiré une balle dans le pied, on va se tirer la deuxième », affirme Janine Ratsimihah, élue d’opposition, déplorant un manque de concertation. Hugues Laine la rejoint dans sa critique : « Je pense que tu veux rhabiller en vitesse les halles pour préparer les prochaines élections », lance t-il au maire. L’opposant dit avoir perdu son temps lors de la réunion de préparation du projet initial « Vous aviez vos idées, et basta ». Jean Charles Foucher rappelle qu’à  cette occasion, « il y avait l’URCA (association des commerçants), la chambre de commerce, qui ont considéré que c’était une locomotive, un pôle essentiel pour un centre ville qui se vide ».

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