Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 22 novembre

Remiremont : les urgences en grève !

0 commentaire

0

Écouter cet article

P1170442Les membres du service d’urgences de l’hôpital de Remiremont ont débuté un mouvement de grève. Rejoints par de nombreux soutiens, ils se sont rassemblés ce mercredi après-midi à partir de 14h devant le centre hospitalier.

« Au secours, aidez-nous ! » : c’est le message qu’on voulu faire passer les professionnels, et surtout les professionnelles de santé des urgences de l’hôpital de Remiremont. Une pétition de soutien aux agents a été lancée. Si la CGT a appelé à la mobilisation, tous ici ne sont évidemment pas syndiqués. « Même non syndiquée, je veux donner des soins de qualité », peut-on lire sur une pancarte.  Des membres du mouvement des gilets jaunes sont venus appeler les agents du CH à les rejoindre avec leurs revendications pour les prochaines démonstrations : « blouses blanches, gilets jaunes, tous unis le 22 juin ».

« Ca devient très compliqué », affirme Elise Lieffroy-Niess, secrétaire CGT du Centre Hospitalier de Remiremont. « A Remiremont, les urgences sont en difficulté. Les conditions d’accueil sont de plus en plus dégradées. Il nous manque du personnel ». Les urgences se sont mises en grève depuis le 11 juin pour défendre « un outil de travail qui fonctionne extrêmement bien ». Il y a des revendications nationales, telles que l’augmentation des salaires : « Les infirmières en France sont les moins bien payées des pays européens », ou le refus de la fermeture de lits d’hôpital.

Et il y a aussi des revendications locales, avec la mise en place d’un plan de performance qui a presque fait l’unanimité contre lui. « Le plan de performance sacrifie, pour des raisons dites budgétaires, une offre de soin de qualité. Il aggrave les conditions de travail des agents », affirme Elise Lieffroy-Niess. « on a l’impression qu’ils alimentent le manque pour justifier les fermetures de lits ». La secrétaire syndicale y voit une manière de « détricoter l’offre de soin » : « Entre Epinal et Remiremont, c’est 240 suppressions de postes. Les gens sont inquiets pour leur avenir professionnel ».

0 commentaire

Laisser un commentaire