DJ, skateurs, danseurs de hip-hop mais surtout graffeurs avaient rendez-vous ce samedi à Remiremont pour faire la démonstration de leurs arts.
Dans une rue Charles de Gaulles devenue piétonne pour l’occasion, les passants ont pu apprécier la démonstration de danse des Spinalzoo, sous l’égide de Kévin Briot, champion de France de hip-hop, les sons de DJ Wass, les démonstrations de skate, et bien sûr les réalisations à la bombe des graffeurs. Elles n’ont laissé personne indifférent, suscitant des réactions variées mais la plupart du temps admiratives face au talent de ces artistes connus et reconnus dans le milieu du graffiti.
La première édition de Festivart’cades en chiffres c’est :
- 60 supports mis à la disposition des artistes
- 12 graffeurs venus de l’est de la France
- 350€ de rémunération pour chaque graffeur
- 1 mois d’exposition à ciel ouvert, sous les arcades des œuvres réalisées ce samedi
Ces dessins pourront d’ailleurs être acquis au cours d’une grande vente aux enchères qui aura lieu le 7 septembre lors du repas annuel des commerçants. 30% des recettes seront reversées aux artistes et le reste ira dans les caisses de l’URCA qui organisait cet événement en collaboration avec R-play et avec le soutien de la municipalité.
Festivart’cades a vocation à être pérennisé et prendre de l’ampleur pour devenir un rendez-vous qui fait date à Remiremont, à l’image du carnaval vénitien, mais dans un tout autre registre.
Yannick Antoine, président de l’Union Romarimontaine des Commerçants et Artisans, aimerait que cet événement à Remiremont devienne un temps fort du street art.
Cette année, faute de temps, certaines activités n’ont pas pu être mises en place comme des démonstrations de BMX et de Parkour mais dans l’esprit des membres de l’URCA, les idées germent déjà pour une deuxième édition où la culture urbaine sera à l’honneur.
A.S
Zoom sur Vincent Loisy:
Vincent Loisy est graffeur depuis plus de 20 ans. Ce spinalien de 38 ans fait partie de l’assocation « le 46″ basée à la plomberie . Il adhère au concept de Festivart’cades à 100%. » cela fait bouger la rue » confie cet autodidacte qui pratique le graff figuratif et réaliste.
Plutôt habitué à travailler, depuis 2016, une technique d’assemblage de cagettes peintes et brûlées, réalisant des portraits anonymes, il a rompu ce samedi avec ses habitudes en adoptant la technique des pochoirs.
Très emballé par cette journée, il sera de nouveau présent l’an prochain si la tenue d’une deuxième édition venait à se confirmer.
A.S
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