Communiqué
Vendredi 4 octobre 2019 a eu lieu le 11 ème rassemblement du collectif NOUS VOULONS DES COQUELICOTS de Gérardmer. Mais cette fois-ci, le rassemblement avait lieu au Tholy, le collectif ayant décidé depuis cet automne d’interpeller les élus des communes avoisinantes et de sensibiliser les citoyens d’autres communes à l’effet néfaste des pesticides sur le monde du vivant dans son ensemble.
Après une présentation du mouvement national NOUS VOULONS DES COQUELICOTS, qui lance un appel pour l’arrêt de tous les pesticides de synthèse, Christiane Tisserand (2 ème adjointe au maire du Tholy) a pu expliquer quelles actions ont été entreprises par la commune pour limiter l’emploi de pesticides : la commune n’utilise plus de pesticides pour l’entretien des espaces verts communaux, a signé une motion demandant l’interdiction de tous les pesticides et possède une cantine bio. Un exemple à suivre !
Eric Boon (paysan bio sur la commune et président du Groupement des Agriculteurs Bio des Vosges) a aussi pris la parole pour apporter sa pierre à l’édifice d’un monde sans pesticides. Rappelant que les pesticides sont des poisons responsables de la disparition d’un tiers des oiseaux, de la moitié des papillons, de la mort d’abeilles et de pollinisateurs par milliards, qu’ils provoquent des cancers, des troubles, des infertilités et des malformations, il a pu expliquer qu’une autre agriculture, une agriculture biologique sans pesticides, était possible.
Puis Hubert Voiry (ingénieur ONF à la retraite), fidèle des rassemblements NOUS VOULONS DES COQUELICOTS sur Gérardmer, a fait un exposé sur les champignons et plus particulièrement sur les mycorhizes, ce « troc » que les champignons et les végétaux (arbres des forêts ou plantes des champs et des potagers) mettent en place entre eux. Ce « troc » se traduit par un échange de bons procédés : l’arbre ou la plante fournit au champignon des sucres issus de la photosynthèse tandis que le champignon apporte à l’arbre ou la plante des éléments nutritifs divers comme l’azote ou le phosphore et de l’eau. Encore faut-il pour que cette symbiose existe que les champignons ne soient pas éradiqués par l’homme et la pulvérisation de fongicides.
Ce rassemblement a mobilisé une quarantaine de participants et s’est terminé autour d’un apéro convivial. Près de 900.000 personnes ont déjà signé l’Appel. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, signez-le sur le site : nousvoulonsdescoquelicots.org
Pour ceux qui souhaitent nous rejoindre, contactez le collectif par mail :
coquelicots-gerardmer@gmx.Fr
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