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vendredi 20 septembre

Remiremont : nouvelle manifestation devant le centre hospitalier

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Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce vendredi en début d’après-midi devant l’entrée du centre hospitalier de Remiremont. La dernière en date d’une série de journées de manifestation et de mises en scènes symboliques.

Plans de restructurations,fermetures de lits, et de services, insuffisances d’effectifs, conditions de travail pénibles : autant de sujets de mécontentement pour les membres du personnel en grève à l’hôpital de Remiremont. Les revendications « c’est toujours les mêmes », affirme le Docteur Marie Breffa, chef du Pôle des Urgences, jugeant les réponses apportées insatisfaisantes. « On a fait de la réunionité tout l’été (…) rien n’a été fait ». « Il y a 20 lits qui ont été fermés, l’uro qui a été fermée (…) Je pense à toute les personnes âgées, qui ont besoin de consultations en urologie. Ils doivent aller à Epinal. On met les patients sur les routes ». « Au delà des problèmes régionaux, on sent bien que la gouvernance nationale ne veut plus investir dans les services publics en général », affirme la chef urgentiste « Le pognon est dans les caisses mais tout le monde s’en fout ». Après des mois de mobilisation, on sent un certain ras-le-bol. « J’ai un certain fatalisme ».

Des membres de l’Ademat-h, du personnel de l’hôpital, des syndicats, des élus se sont donnés rendez-vous pour défiler dans les rues de Remiremont et exprimer leurs revendications. Moins de personnes présentes cette fois-ci que lors de la manifestation précédente. Jean Pierrel, président de l’Ademat-h, entend poursuivre le combat et mobiliser : « Notre force c’est notre nombre. Le citoyen a plus de pouvoir q’il ne pense ». Patricia Hacquard, secrétaire générale CFDT santé-sociaux des Vosges, reproche au gouvernement de retirer sa « dignité à l’être humain ». Elle déplore notamment le fait que les ministres en visite dans les Vosges la semaine prochaine ne viennent pas au centre hospitalier. « Il se gardent bien de voir la misère qu’ils créent sur le territoire ». Le délégué CFTC affirme quant à lui que « le sentiment d’abandon professionnel s’aggrave de jours en jours », et déplore « l’entêtement des agences de santé ».

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