En attendant la Montée Historique des Hautes-Vosges qui reprend vie du coté du Fiscal et qui se déroulera, normalement si le Covid 19 nous laisse tranquille, les 17-18-19 juillet prochain, coup de projecteur sur la Simca CG 548 de Claude Boeglin, sympathique Président du Club CG, dont voici un résumé et l’histoire :
Acheté neuf par André Guyot de Dompaire (88) qui avait craqué pour ce véhicule performant directement à l’usine CHAPPE et GESSALIN, il fit l’acquisition de son auto en mars 1970 sous la dénomination coupé CG 1200 compétition.
Malgré de nombreuses modifications et allègement, ces voitures fabriquées au nombre de 18 exemplaires, plus connues sous l’appellation 548 des usines Briardes, gardaient leur homologation d’origine…
Parmi les principales modifications on pouvait enregistrer : allègement de la carrosserie avec 1 couche de peinture mat de 220 gr au lieu de 450 gr et d’un rowing de 220 gr au lieu de 500gr. Côté châssis, il est allégé et tronqué notamment sur la partie arrière, mais aussi avec moteur suspendu par biellettes : alors que les suppressions sur silent-blocs étaient montées en » rigide « . Quant au moteur préparé et modifié par adjonction d’un compresseur Constantin, il permettait de passer la puissance de 85 cv à 125 cv, voire plus en fonction du degré de préparation souhaité. Pour conclure, ces changements, le réservoir carburant étaient en polyester avec mousse placé derrière le siège passager, alors que le train avant était allégé passant de 5 lames au lieu de 7 etc….
Cette voiture a participé à nombres courses de côtes régionales entre 1970 et 1972 aux mains d’André Guyot
1970 Turckheim, Belleau, Saint-Mairice Ballond’Alsace
1971 Ballon d’Alsace, le Fical Remiremont, Abreschwiller, Arcy
1972 Sewen, Ballon d’Alsace, St Maurice, Turckheim, Abreschwiller
1972 24 heures au Mans du SRT, slalom de Nancy
Son travail ne lui permettant plus de s’absenter et par ailleurs son frères Michel continuant la compétition avec une auto similaire achetée en même temps… la ( 129 KL 88 ) . Il a ensuite vendu l’auto à Bernard Crouvezier, pour changer de nouveau de main pour arriver chez Daniel Grégoire de Rambervillers qui l’a restauré.
Claude Boeglin en a fait l’acquisition en 2002 en montant des carburateurs au lieu du compresseur pour pouvoir l’utiliser sur route.
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