C’est une véritable sentence qui est tombée sur la tête des français hier soir lors de l’allocution du président de la République, Emmanuel Macron. Il faudra être patient, très patient, « on s’ met » au confinement, le confinement est repoussé jusqu’au 11 mai prochain avant de pouvoir espérer ressortir et retrouver un semblant de vie normale… un semblant seulement. Pour l’instant, la vie sociale et économique est arrêtée ou en stand by, les grandes manifestations sont annulées ou reportées à l’instar du Tour de France. En réalité, rien n’est acté définitivement et notre devenir est dicté par l’évolution de la pandémie : saleté de virus.
Il faut dès aujourd’hui prendre son mal en patience, faire preuve de tolérance sur fond de solidarité nationale. Deux mots qui n’ont jamais pris autant de sens et de valeur pour la génération baby-boom. Mai 68 qui a pourtant bousculé les codes sociaux semble dérisoire au regard du fléau mondial qui s’est abattu sur la planète. On ne connaitra jamais les causes exactes de l’apparition du Covid-19 et finalement on s’en moque, n’en déplaise aux complotistes qui se gargarisent de la situation. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est bien de sortir de cette crise sanitaire, de nous ressaisir, d’avoir des perspectives après l’annonce présidentielle et surtout de passer le cap d’une période si noire qu’elle finit par nous broyer le moral.
Accrochons nous aux branches de l’espoir, à la reprise d’une activité progressive, à la réouverture des écoles, collèges et lycées, aux aides de l’état que l’on soit personne en difficulté, fragile ou isolée, chef d’entreprise, chômeur partiel, artisan, professionnel du tourisme et de la restauration. Autant de catégories sociales qui maillent une économie et un vivre ensemble indispensable à notre équilibre.
Serrons nous les coudes, comme nous devrions le faire en tout temps en tentant de comprendre la problématique d’une société qui boîte bas comme éventuellement celle de notre voisin souffrant moralement ou physiquement. On « s’met » donc au confinement et on se donne rendez-vous le 11 mai, pour le meilleur, pour le meilleur d’un pire passé. Demain est un autre jour. Le bout du tunnel n’est finalement que dans 4 petites semaines à moins qu’en rêvant un peu le virus migre avec la chaleur dans l’hémisphère sud comme pour la grippe ou disparaisse soudainement comme le SRASE en 2003. Le compte à rebours a commencé. Restons chez nous, sauvons notre « peau » et celle des autres, pour vivre un demain, quoi qu’il en soit, différent
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