En poussant la porte, on découvre un mélange de pierres et de bois, un feu qui crépite dans l’ancienne cheminée à l’âtre. L’ambiance est chaleureuse et conviviale. Depuis 3 générations, les Daval accueillent les visiteurs. Une histoire de famille. Une histoire vosgienne.
L’auberge a ouvert ses portes en 1976. Jean et Suzanne, les fondateurs, étaient agriculteurs. Ils avaient une petite ferme, la ferme des Haies Vallées, reprise de génération en génération depuis 1615. Visionnaire, Suzanne avait en tête depuis de créer une ferme-auberge. Un lieu simple, où les gens se retrouveraient pour déguster les produits de la ferme. La tante de Jean lui proposa alors d’acheter sa vieille ferme, datant de 1630.
Pourquoi Saint Vallier? Un ancien locataire, Monsieur Babel, ayant fait une campagne militaire à Saint Vallier (peut-être dans la Drôme) ne cessait d’en parler, si bien que les habitants l’avaient ainsi surnommé. Sur sa tombe on peut lire : Babel, dit Saint Vallier.
Dés l’ouverture, l’établissement a eu du succès : simplicité, convivialité, bons produits, tous les ingrédients étaient réunis. Jean élevait les veaux de lait, Suzanne les volailles. Il y avait des lapins, un jardin, des arbres fruitiers. Jean cuisinait, Suzanne accueillait. Elle racontait avec passion l’histoire de sa région, ses coutumes, ses légendes. Pendant les congés, les enfants aidaient.
En janvier 1991, leur fille Chantal reprit le flambeau de l’auberge. Elle ajouta quelques nouveautés à la carte en mettant toujours en avant les produits du terroir ! Il y eut du nouveau : une grande salle, une décoration unique, une terrasse panoramique, et un gîte ont été créés par le mari de Chantal, Erasme, un romain à la verve caractéristique des italiens. L’auberge se développa, et la famille aussi. En effet, 9 enfants sont venus égayer le foyer des De Stéphane.
De 1991 à 2019, le temps passa vite ! L’heure de la retraite sonna, et Jonas, le 7ème enfant, décida de poursuivre. Il a toujours travaillé avec ses parents pendants les congés, ainsi que ses frères et sœurs. Il est titulaire d’un bac professionnel cuisine, d’un CAP boulangerie passé à L’INBP à Rouen et d’un CAP pâtisserie, chez Ferrandi, à Paris. Il a travaillé une année à Montréal dans une boulangerie.
Il garde intact l’esprit familial. En ayant le souci de préserver la nature, si belle aux environs, et surtout d’économiser l’eau. Il ajoute naturellement sa touche personnelle. Il propose toujours les spécialités locales, cuisinées avec les produits achetés au plus proche : les jus, les œufs, les fromages, les fruits et légumes… Il aime promouvoir notre territoire à travers une assiette.
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