Fondée en 1993 à Saint Etienne l’association de protection de l’environnement (APE), reconnue d’intérêt général, « met tout en œuvre pour que cessent les nuisances générées par la centrale d’enrobage » exploitée par la société Trapdid Bigoni, implantée sur le territoire de la commune. Pour plus de renseignements sur l’association, rendez vous sur sa page Facebook.
Il semblerait que la situation administrative de l’usine d’enrobé ne soit pas en régulière. « Avocat au Barreau de Paris, Maître Alexandre Faro met ses compétences au service de notre association dans le domaine du Droit de l’Environnement », explique l’APE, « Apportant son analyse sur cette situation de fait et de droit, il en résulte que le démantèlement de l’ancienne centrale d’enrobés ainsi que les travaux de construction de la nouvelle usine se sont déroulés en parfaite violation des textes de lois ». Cette nouvelle exploitation a certes obtenu un permis de construire mais « n’a fait l’objet d’aucune autorisation et fonctionnerait actuellement sous le régime d’une installation désormais entièrement détruite. L’exploitant se référant à l’arrêté préfectoral du 23 Décembre 1994 ».
« Il en résulte que l’industriel avait l’obligation de déposer une nouvelle demande d’autorisation au titre de la législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement », affirme l’association stéphanoise, « De ce fait, aucune étude d’impact comprenant une évaluation des risques sanitaires (ERS) n’a été réalisée et jointe au permis de construire. Il est important de rappeler que les centrales d’enrobage à chaud présentent des dangers pour la santé publique, en raison de rejets atmosphériques contenant des substances toxiques classées cancérigènes (benzène et benzo(a)pyrène) ». Le 25 septembre dernier, Maître Faro a adressé un recours au Préfet des Vosges par lettre recommandée. Retrouvez sa lettre en cliquant ici.
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