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vendredi 20 septembre

Interdiction des cultes : à Remiremont, la paroisse s’adapte aux restrictions gouvernementales

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Depuis le lundi 2 novembre dernier, toutes les célébrations religieuses en public sont interdites, comme c’était le cas lors du premier confinement. Une mesure diversement appréciée. A Remiremont, comme ailleurs, on s’adapte.

Les restrictions imposées ne font pas l’unanimité. A travers le pays, de nombreux catholiques se réunissent pour chanter, prier, et demander la levée de l’interdiction des messes en public. Pas de vent de révolte à Remiremont pour l’instant. La messe dominicale est diffusée en direct de l’abbatiale, chaque dimanche à 18h, sur le site internet et sur la page Facebook de la Paroisse du Saint-Mont. Avec un certains succès ! Par écrans interposés, c’est évidemment différent. « Il y a une privation de l’aspect concret », explique l’Abbé Claude Durupt. Ce qui constitue bien sûr « un manque ».

Cependant, le prêtre ne veut pas s’arrêter là. « Ce temps de privation de l’Eucharistie permet aussi aux chrétiens de valoriser le temps de la
Parole ». Il y a dans la célébration de la messe deux temps, ou deux aspects. « Il y a le partage du pain et du vin. Le Corps et le Sang du Christ. Et le partage de la Parole de Dieu ». Peut- être une occasion de mettre l’accent sur cette seconde part ? « Depuis le concile Vatican 2, on a remis l’aspect Parole de Dieu » en avant. Pour suivre des célébrations à distance, il y a aussi KTO, ou le « Jour du Seigneur », sur France 2. « Même s’il n’y a pas ces retrouvailles concrètes de la communauté ».

A la paroisse du Saint-Mont, à Remiremont, on essaie de garder contact. « On essaie d’entretenir entre nous un réseau ». Par téléphone, ou par mail, ou par visioconférence. D’autre part, les diverses actions de solidarité ne s’arrêtent pas. Les paroissiens restent à l’œuvre, notamment l’aumônerie de l’hôpital, ou l’équipe qui s’occupe du catéchuménat. Par ailleurs, « On incite les gens à se soutenir (…) nous avons à être vigilants et apporter notre contribution ». La reprise des célébrations en publiques devrait avoir lieu début décembre, en principe. Comme dans tout autre domaine, c’est l’attente qui est la règle. L’église reste cependant ouverte pour la prière ou la visite.

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