Une deuxième journée de grève et de mobilisation a lieu ce jeudi, organisée par les syndicats de l’énergie, contre le projet dit « Hercule », de scission d’EDF en trois entités amenant une ouverture partielle du groupe aux capitaux privés. A Remiremont, des salariés grévistes bloquent le site Enedis.
Ce projet au nom de héros grec « entérinerait la casse du groupe EDF », affirme Hervé Piller, secrétaire adjoint du syndicat CGT Energies 88. « On est dans la continuité du passage d’EDF en société anonyme depuis 2004 ». Le projet contesté aurait pour objectif de « livrer aux appétits privés les entités bénéficiaires qui permettraient de faire de l’argent facile sur le dos des salariés et des infrastructures ». Les activités qui rapportent livrées à des rentiers, en somme. Le syndicaliste attaque frontalement la politique d’ouverture au privé et à la concurrence, censée faire baisser les coûts. Il affirme au contraire constater une augmentation des prix de l’électricité et du gaz, depuis une dizaine d’année. « Des tarifs augmentant qui n’ont servi qu’à remplir les poches du capital ». Par ailleurs, « les investissements ont été réduits », et les effectifs aussi. La revendication est la suivante : abandon pur et simple du projet.
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