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vendredi 20 septembre

La ministre déléguée à l’insertion visite l’entreprise Tissus Gisèle à La Bresse

« L’objectif, c’est de ne laisser personne au bord du chemin », affirme Brigitte Klinkert

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Ce lundi, Brigitte Klinkert, ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, chargée de l’insertion, est en visite dans les Vosges. Elle vient à la rencontre des acteurs de l’insertion et des salariés. Elle s’est rendue ce matin à La Bresse.

La ministre a visité les locaux de l’entreprise Tissus Gisèle. Elle a été accueillie par de nombreux élus du territoire, maires, députés, sénateur, et accompagnée par Eddy Chevrier, PDG de l’entreprise. Brigitte Klinkert a découvert le chantier d’insertion de l’association A.B.I. (Association Bressaude d’Insertion). « A.B.I. travaille essentiellement pour Le Drap Français », explique Eddy Chevrier. Ce dernier a fait une présentation du fonctionnement de l’entreprise, des différents équipements. Pour ce qui est de l’insertion, on compte actuellement 7 salariés en CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) et 1 salarié en CDI (contrat à durée indéterminée). L’objectif est de créer prochainement 4 CDDI supplémentaires.

Eddy Chevrier a brièvement présenté l’actualité de l’entreprise et de la marque « Le Drap Français », créée en 2017, ainsi que les projets à venir. « On vient de changer notre logo (…) le positionnement de la marque », affirme t’il. « L’objectif de 2021, c’est de encore doubler (le) chiffre d’affaire ». Le chef d’entreprise affiche la volonté de proposer de nouveaux coloris en lin et en coton, de créer une collection matière recyclée. Il est aussi prévu de passer l’ensemble de la gamme Drap Français en coton bio certifié oekotex. L’équipe du Drap Français sera également candidate pour participer à la grande exposition du « fabriqué en France », qui aura lieu à l’Elysée.

Autre objectif : le déménagement du magasin de TGL et Le Drap Français au centre de la Bresse. Il est question de la création d’une chaîne de fabrication de sacs en coton recyclé « 100 % made in France ». Problème : il y a peu de main d’œuvre formée pour cela. « On a l’ambition aujourd’hui de créer un chantier d’insertion ». Une formation pour devenir couturière ou couturier, pour la fabrication automatisée d’anses pour sacs, et pour le tri de linge seconde main. Eddy Chevrier termine sa présentation sur une citation de Albert Jacquard : « Ce que je suis, ce sont les liens que je tisse avec les autres ». « Dans une entreprise d’insertion, c’est plus que jamais vrai ».

Brigitte Klinkert, qui est depuis juillet dernier ministre déléguée en charge de l’insertion, se montre confiante et enthousiaste. « Vous êtes vraiment un modèle », affirme t’elle. Si « la situation est complexe », estime la ministre. « Nous arriverons à surmonter cette crise qui malheureusement n’est pas terminée ». Elle rappelle les aides du plan de relance. « Les aides à l’embauche pour les jeunes vont être poursuivies jusqu’à la fin du mois de mars ». Le Gouvernement a engagé un soutien spécifique à destination des personnes éloignées de l’emploi et des « entreprises sociales inclusives ».

« L’objectif, c’est de ne laisser personne au bord du chemin », affirme Brigitte Klinkert. Son ambition, avec un accompagnement et les programmes d’aides pour l’insertion, c’est la création de quelques 30.000 emplois en ce début d’année. Elle présente aussi une mesure spéciale. « Une action (…) qui me tient particulièrement à cœur », affirme la ministre. « Les associations intermédiaires (…) qui sont les structures les plus nombreuses de l’insertion (…) se sont rapprochées des EHPAD ». Pendant la crise sanitaire liée au Covid-19. « L’Etat rajoute 1 Euro 50 par heure travaillée ».

L’objectif affiché par la ministre Brigitte Klinkert, en ce qui concerne l’emploi d’insertion, est le suivant : « permettre que ces emplois deviennent des emplois pérennes ». Les élus présents demandent son soutien pour les investissements de l’entreprise et pour ses projets. La ministre se montre intéressée par les développements futurs. « Derrière chaque emploi, il y a un homme, une femme (…) mais il y a aussi la famille, l’entourage ». La ministre de l’insertion s’engage à garder le contact avec les acteurs locaux pour travailler sur les différents dossiers.

 

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