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samedi 23 novembre

Le Thillot : un projet théâtral au collège Jules Ferry en partenariat avec le Théâtre du Peuple

L’action repose sur l’œuvre théâtrale de Claudine Galea

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Dans le cadre de l’EAC (Education Artistique et Culturelle) les élèves de la classe de 6ème 2 avec leur enseignante de Français Mme Gauche, participent cette année à un projet théâtral d’envergure, en partenariat avec le Théâtre du Peuple. L’action repose sur l’œuvre théâtrale de l’autrice Claudine GALEA. Les élèves vont notamment rencontrer deux de ses textes : « Après grand c’est comment ? » et « Petite Poucet ».

7 classes de 5 écoles du secteur les accompagnent, il s’agit de la classe de CM2 de la Bresse avec M.Claudel, des classes de CP, CE1-CE2 de Rupt sur Moselle avec Mmes Bellot et Durupt, de la classe de CP-CE1-CE2 de Ferdrupt avec Mme Boulanger, de la classe de CE1 du Thillot avec Mme Gérard, des classes de CE2 et CM1-CM2 de Ramonchamp avec Mme Brasme et M. Vanderplaets.

Tous ces 182 élèves vont travailler à l’année sur le projet théâtral validé par la DAAC (Direction Départementales des Affaires Artistiques et Culturelles) avec l’aide de Mme Ehrard du Théâtre du Peuple (responsable des actions pédagogiques) et de M. Gerbaut (conseiller pédagogique en arts Plastiques) du premier degré.

Dans un premier temps, chacune des classes s’initie au travail théâtral par la découverte du texte de Claudine Galéa.

Au collège, Mme Gauche, aidée par Mme Pierrat, propose une entrée originale grâce au yoga. Formée au RYE (association agréée par l’Education Nationale pour la Recherche sur le Yoga dans l’Education), ce professeur de français permet à chaque élève, grâce à des activités très codifiées, de découvrir le texte et les émotions qui le traversent dans un autre cadre que celui du cours de français traditionnel. En effet, les élèves se retrouvent masqués, chaque heure, dans la salle de spectacle du collège, plus vaste que les salles de classe habituelles, ce qui permet un travail respectueux des gestes barrières. Ils travaillent les caractéristiques des personnages, de l’histoire et de la langue, très poétiquement théâtrale de Claudine Galéa, au travers d’exercices alliant respiration, étirements, postures qui leur permettent d’entrer dans l’histoire de façon très concrète et de la vivre physiquement. Chacun exerce aussi sa concentration, développe son imagination, affine son rapport à soi et à l’autre, conscientise ses émotions, de façon à nourrir le travail qui sera effectué avec la comédienne tant attendue en mars, Marine Behar, partenaire du projet. Les retours des élèves sont très positifs : ils sont heureux de découvrir une autre manière de travailler en français, bien qu’elle bouscule leurs représentations de la matière. Ils reconnaissent eux-mêmes les effets bienfaisants de cette pratique pédagogique qui les aide dans leurs apprentissages, les calme et qui canalise leurs émotions.

Le collège a accueilli Héloïse Ehrard qui a participé à la lecture de la pièce, offerte aux élèves par Mmes Pierrat et Gauche, et qui a présenté « Au pays de Titus », album jeunesse illustré, pour clore la séance.

Hugues Gerbaut, conseiller pédagogique en arts plastiques, interviendra également pour effectuer une œuvre collective à partir des émotions qui ont émergé au fur et à mesure des séances.

Au mois de mars, le travail se poursuivra avec la comédienne Marine Behar. Les élèves assisteront dans un premier temps à l’un de ses spectacles « La jeune fille qui parlait à la mer » sur un texte de Claudine Galéa. Elle interviendra ensuite avec chacune des classes pour une mise en voix et en espace précise du texte de Claudine Galéa, avant la grande restitution finale prévue au mois de mai, au Théâtre du peuple, avec toutes les classes impliquées.

S.P.

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