Il y a un an, jour pour jour, Christophe Naegelen interpellait le Gouvernement au sujet du coronavirus. Le 28 janvier 2020, dans l’hémicycle, le député de la troisième circonscription des Vosges pointait deux enjeux majeurs : le contrôle aux frontières et la préparation du secteur hospitalier.
L’épidémie de coronavirus commençait à peine à réellement émerger dans l’actualité, et il était difficile d’imaginer l’ampleur qu’elle allait prendre. Depuis son foyer d’origine à Wuhan en Chine, le virus commençait à se répandre dans le monde, et notamment en Italie, en France. « Quelles mesures de contrôles aux frontières françaises visant ces passagers en provenance de Chine sont prévues afin d’endiguer la propagation du virus ? », interrogeait Christophe Naegelen. « De plus, alors que nos hôpitaux et le personnel sont à bout d’une sursollicitation quotidienne, la menace d’une crise sanitaire de grande ampleur devrait appeler de votre part et par anticipation des moyens exceptionnels. Comment vont-ils être équipés pour lutter contre ce virus hautement contagieux, sans oublier nos structures situées au sein de nos territoires ruraux qui n’ont pas forcement les moyens de l’hôpital Bichat ou du CHU de Bordeaux ? ».
Deux enjeux majeurs étaient ainsi mis en avant : le contrôle aux frontières pour protéger le pays, et la préparation de l’hôpital, et plus généralement du milieu médical. Deux sujets qui, comme chacun sait, allaient être au cœur des débats pendant les mois qui suivirent. Le député terminait sont intervention en interpellant directement chef du gouvernement d’alors, Édouard Philippe : « Monsieur le Premier Ministre, nous devons faire preuve d’anticipation et de réactivité, pour nos concitoyens qui rentrent, pour nos concitoyens qui sont en France et qui s’inquiètent et pour le personnel hospitalier qui sera encore une fois mis à contribution ». 49 jours plus tard, le pays allait être confiné, et les déplacements des citoyens français drastiquement limités. Retrouvez ici l’intégralité de l’intervention de Christophe Naegelen ainsi que la réponse apportée par Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn.
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