Suite aux déclarations du Premier Ministre à l’issue du Conseil de défense et de sécurité nationale qui s’est déroulé jeudi soir, la campagne de vaccination s’intensifie dans les Vosges. Quelque 2 400 nouveaux créneaux sont ouverts pour ce week-end des 6 et 7 mars.
« Un coup d’accélérateur remarquable », estime le Préfet des Vosges, Yves Séguy. En ce qui concerne les doses, les livraisons « vont aller crescendo ». Les vaccins ne doivent pas « rester dans les cartons. (…) Ils sont à injecter au plus vite ». Alors que la couverture vaccinale atteint plus de 6% de la population, tous âges confondus, dans le département, soit plus de 23 000 personnes ayant bénéficié d’au moins une dose de vaccin, ce sont près de 2 500 nouveaux créneaux qui sont ouverts durant le week-end des 6 et 7 mars. Les centres fixes de vaccination d’Épinal, Remiremont, Saint-Dié-des-Vosges, Gérardmer, Vittel, Mirecourt, et Neufchâteau pourront vacciner les personnes âgées de 50 à 74 ans présentant au moins une comorbidité, et les personnes âgées de plus de 75 ans. Pour prendre rendez-vous, il suffit de réserver son créneau sur le site www.doctolib.fr
Des centres de vaccination éphémères complètent le dispositif : Raon-l’Étape (samedi 6 et dimanche 7 mars), Xertigny (samedi 6 mars), Monthureux-sur-Saône (dimanche 7 mars ). Pour prendre rendez-vous, il suffit d’appeler directement le centre de vaccination. « Les structures éphémères, leur intérêt, c’est de se rapprocher au plus près des bassins de vaccination », explique le Préfet.
Cette nouvelle étape dans la campagne de vaccination demande une mobilisation et une organisation importante. « Tout cela appelle à une gestion logistique (…) fine », estime Yves Séguy. « C’est un travail d’orfèvre ». A partir du 15 mars prochain, une troisième ligne se vaccination sera notamment mise en place au centre de vaccination Epinal. « Une grosse montée en puissance », selon le maire d’Epinal, Patrick Nardin. L’intensification de la campagne de vaccination se poursuivra encore dans les semaines, notamment grâce à l’inclusion dans la chaîne opérationnelle vaccinale des médecins de ville et des pharmaciens.
En ce qui concerne les indicateurs de circulation du virus, « c’est évidemment notoirement mieux qu’au niveau national », affirme Yves Séguy. Mieux aussi que dans la région Grand-Est dans son ensemble. « Est-ce que c’est une raison pour se satisfaire. La réponse est non (…) On reste sur le fil. On n’arrive pas à passer sous les 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants ». Dans les Vosges, la circulation du variant « a pris le pas » sur le virus classique. « Nous sommes dans un département dans lequel circulent majoritairement les variants ».
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