Le rassemblement devait avoir lieu le mardi 23 mars, mais avait été reporté en raison de la fermeture de l’établissement pour une semaine après la détection de cas de Covid-19. Ce lundi matin, des professeurs, élus, parents d’élèves, lycéens, se sont réunis devant le lycée Malraux à Remiremont.
C’est l’annonce de la suppression d’un poste de CPE à la rentrée prochaine qui est à l’origine de cette mobilisation. Les personnes rassemblées ce matin s’accordent pour constater que le moment n’est pas le bon pour prendre une telle décision, dans le contexte de crise que chacun connaît. Une suppression de poste annoncée subitement et jugée illogique, surtout en considérant que le lycée est présent sur deux sites, à Remiremont et à Saulxures. « C’est un jeu de chaises musicales », affirme Nicolas Thomas, co-secrétaire départemental de la FSU des Vosges. « Pour pallier les suppressions, on déplace les CPE ». Ainsi, la décision aurait été prise pour répondre à la demande ministérielle de supprimer 4 postes de principaux adjoints dans l’académie. Nicolas Thomas a rencontré le recteur, qui pour l’instant suit la ligne fixée par le Ministère, qui le contraindrait à agir ainsi. « Le recteur, dans l’académie, c’est lui qui décide », affirme le représentant FSU. « Il peut toujours revenir sur un poste », notamment en décidant de le « geler pour une année », en attendant de voir ce qu’il est possible d’envisager. La suppression du poste « va rendre la tache de suivi des élèves beaucoup plus compliquée à la rentrée prochaine », estime Jean Benoît Tisserand. Le maire a écrit un courrier au recteur à ce propos. « On espère évidemment que ça va être reconsidéré ». M. Cassis, représentant des parents d’élèves au Conseil d’Administration de l’établissement l’affirme, les parents sont « très inquiets», et « très remontés ». La décision ne passe pas. « C’est mathématique, c’est pas humain ».
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