Après 203 jours de fermeture, La Lune en parachute va enfin pouvoir de nouveau accueillir des visiteurs, à l’occasion de l’exposition « L’étoile dans la caverne » des artistes Claire Hannicq et Clément Richem. Celle-ci sera en place jusqu’au 2 juillet.
« On est très heureux de réouvrir enfin », affirme Sophie Bey, Coordinatrice de l’association La Lune en Parachute. Très heureux aussi de retrouver du public. Il y a « une excitation, un enthousiasme qui renaît ». Ce vendredi 21 mai de 18h à 21h, aura lieu l’ouverture officielle de l’exposition. Un nombre limité de personnes pourra y participer, et les gestes barrières seront respectés. Claire Hannicq et Clément Richem trouvent de multiples échos dans les forces qui les influencent. De l’archéologie à la science-fiction, de l’astronomie à l’alchimie, du cosmos au souterrain, les scènes se relient en un va-et-vient nous conduisant du pariétal au sidéral. Issus de l’école des Beaux Arts d’Épinal, les artistes présentent à l’occasion de cette exposition une centaine de leurs créations. « On présente un panel d’œuvres qui pour certaines ont été faites spécialement pour l’occasion », affirme Clément Richem. Les plus anciennes dateraient d’une dizaine d’années. « Çà a été un plaisir de confronter des œuvres à nous de plusieurs époques ». Le fil rouge de cette exposition est une réflexion sur la place de l’homme dans le monde, « entre terre et ciel », dans l’espace, dans le temps. Si elles sont reliées les unes aux autres dans leurs thématiques, les œuvres d’art présentées sont très variées sur la forme. Plutôt dessinateurs au départ, les deux artistes se sont diversifiés « au fil du temps », explique Clément Richem. « On s’est ouvert l’esprit à des techniques différentes ». Photo, vidéo, émail, céramique, marqueterie, etc.
Les collines sont des vestiges. Elles recèlent des ruines d’anciennes civilisations, vers où nous guide un vaste ensemble d’œuvres de Clément Richem. Elles répondent aux roches et minéraux que met en scène Claire Hannicq et dans lesquelles se rencontrent les mondes terrestres et célestes, les fossiles anciens et les graines du futur. L’œuvre « Poussière », de Clément Richem présente un paysage d’architecture « entre ruine et apogée », explique l’artiste. Une évocation du « cycle de la vie ». Des cordes en marqueterie, réalisées par Claire Hannicq, illustrent « l’idée d’illusion, de profondeur ». Un « trompe l’œil » réalisé à l’aide de morceaux de bois, et des différentes teintures. L’une des créations présentées est formée à partir d’images d’uune main en cire, qui prend différentes formes. « Chaque main reprend un signe », explique Claire Hannicq. « Chaque main fait image et fait mot ». Toutes ses œuvres, et d’autres encore, sont à découvrir jusqu’au 2 juillet. Par ailleurs, La Lune en parachute proposera le 19 juin (l’atelier est complet), un atelier de pratiques artistiques, au cœur de l’exposition, guidé par les artistes Claire Hannicq et Clément Richem : Paysages et Profondeurs. « Le ciel que nous contemplons ne nous renvoie qu’un fragment de l’univers. La terre que nous foulons n’est qu’une strate recelant des profondeurs enfouies. Entre surface et matière, il s’agit d’un atelier à la croisée du dessin à l’argile et du volume ».
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’association : La Lune En Parachute | Espace d’art contemporain à Épinal
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