Les élections régionales auront lieu les 20 et 27 juin prochains. Dans le Grand-Est, au moins quatre listes de gauche devraient concourir : celle de La République en Marche, avec Brigitte Klinkert, celle de Lutte ouvrière avec Louis Fève, le « Pacte » avec Eliane Romani, et « l’Appel inédit » avec Aurélie Filippetti. Ces deux dernières listes sont des groupements de plusieurs mouvements. La LFI des Vosges vient de passer de l’un à l’autre.
Jusqu’alors, le groupe LFI des Vosges devait, comme ceux des autres départements de la Région, soutenir « L’Appel inédit », qui regroupe divers mouvements de gauche. Mais le choix de la thaonnaise Karine Frère, membre de la LFI, ne satisfait pas la section locale de la LFI. Fabrice Pisias, représentant départemental du parti, Anne-Sophie Mangin, élue municipale à Epinal, Eric Balaud et Cassandre Cholez, militants à la LFI des Vosges, annoncent leur décision de rejoindre le « Pacte », mené par le spinalien Lou Noirclere. Plusieurs raisons les ont menés à prendre cette décision. «L’Appel Inédit » ressemblerait, d’après Eric Balaud à « une officine de replacement d’anciens politiques ». C’est la manière de choisir les candidats qui est au cœur du désaccord. « On a eu les ordres qui sont venus du haut », affirme Fabrice Pisias. La tête de liste désignée ne fait donc pas l’unanimité. Ce rassemblement ne « ressemble à rien, à rien du tout », affirme Eric Balaud. « Il y a beaucoup de gens qui seront parachutés ». Selon le membre de la LFI, « c’est le début de la débandade pour l’Appel inédit ». Pour l’instant, les deux listes de rassemblement devraient donc concourir séparément. A moins qu’un changement de dernière minute ne vienne en décider autrement. « Jusqu’au dernier moment, notre but est de mener ce rassemblement », affirme Lou Noirclere.
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