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vendredi 20 septembre

Vosges : les drapeaux de l’UE apportés à l’Hôtel de Police en vue de leur restitution

Frédéric Mathieu, signataire de la tribune des militaires, s’est rendu ce matin au commissariat d’Epinal

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Les dizaines de drapeaux européens qui ont été retirés des frontons de certaines mairies du département ces derniers jours ont été apportés ce vendredi matin à l’Hôtel de Police d’Epinal, en vue de leur restitution prochaine aux municipalités. Comme les « Décrocheurs » l’ont précisé précédemment, il ne s’agissait pas d’un vol, mais d’un simple retrait. 

Frédéric Mathieu, adjudant en retraite de l’Armée de l’Air, et délégué départemental de l’UPR (Union Populaire Républicaine) jusqu’en juillet dernier, s’est chargé de cette restitution, à la demande des « Décrocheurs ». Il est l’un des signataires de la lettre ouverte des militaires du 14 Avril au chef de l’Etat et au Gouvernement. Lettre qu’il a cosignée le 26 avril. « Toutefois cette démarche n’engage que moi-même et non les autres signataires de la lettre ouverte », précise t’il.

Ce sont 59 drapeaux qui ont ainsi été déposés à l’Hôtel de Ville. Tous étaient répertoriés, listés et étiquetés. Trois autres drapeaux ont été envoyés au Palais de l’Élysée, résidence du président de la République Emmanuel Macron, accompagné d’un texte explicatif. Dans les Vosges, au moins 22 plaintes auraient été déposées par les municipalités suite au retrait des étendards.

L’objectif de la démarche des « Décrocheurs » était de rappeler que « les symboles de l’Union Européenne n’ont pas été reconnus par la France », explique Frédéric Mathieu. La proximité de la date du 9 mai, « Journée de l’Europe », n’était pas due au hasard. C’est le symbole de l’UE qui était ciblé. En effet, il y a une « majorité de gens qui sont pro-frexit », au sein des « Décrocheurs ». Cette opération se place cependant dans un contexte plus général de contestation de la politique du Gouvernement. La réaction de ce dernier à la tribune des militaires est notamment pointée et dénoncée : « La recherche de coupables plutôt que l’action en vue de régler le problème ».

Les problématiques liées à la gestion de la crise sanitaire, l’insécurité, l’immigration sont évoquées. Le fait que le gouvernement soit « très pro-Union Européenne » explique également le choix de cette action symbolique. Le soir de son élection, Emmanuel Macron est arrivé au Louvre au son de l’Hymne à la Joie, utilisé comme hymne officiel par les institutions de Bruxelles. Il y avait « autant voir plus de drapeaux européens que de drapeaux français », affirme Frédéric Mathieu.

 

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