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samedi 21 septembre

Vosges : ils manifestent contre l’expulsion d’Emigerta Metalia

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées devant la Préfecture 

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La décision d’expulser une famille albanaise, qui se maintenait irrégulièrement sur le territoire français, vers son pays d’origine suscite depuis quelques jours une importante polémique. Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées ce jeudi matin devant la Préfecture des Vosges, à Epinal, pour protester contre cet éloignement.

Des lycéens, des professeurs, des militants associatifs, ou encore l’avocat de la famille se sont réunis pour évoquer le cas de la jeune Emigerta Metalia, 20 ans. « On ne se rend pas compte de la chance qu’on a» de vivre en France, affirme une lycéenne engagée contre l’expulsion et plus généralement pour les « migrants ». Selon elle, la jeune albanaise « risquait la mort » dans son pays. « Il faut agir maintenant ». Une camarade de classe décrit une fille « studieuse (…) qui voulait travailler ». « Une fille superbe, gentille, toujours là à aider les autres ». De plus, « elle avait une super moyenne ». Dans les 16/20 semble-t-il. Elle évoque les condition de l’expulsion des Metalia, tôt le matin. « A l’aéroport en pyjama, je trouve ça honteux ». Un professeur de français, en contact avec la jeune Emigerta au moment de son expulsion, prend la parole. « Elle représente la France sous son meilleur visage ». La jeune fille serait d’après elle « intégrée ». Sur les pancartes présentées par les participant au rassemblement, on peut lire des messages tels que « Non aux expulsions », « Sympa le pays des droits de l’homme », « Emigerta plus jamais ça », « Demandeur d’asile, à toi le peur, à nous la honte », ou encore « Tous ensemble avec Emigerta ». Une pétition circule dans les rangs. Et des tracts du « cercle de silence », invitant à se joindre à des réunions, chaque vendredi du mois à 18h, devant la garde d’Épinal ou la Mairie de Saint-Dié, « pour refuser l’arbitraire des arrestations d’étrangers sans papiers, de l’incarcération dans les centres de rétentions, des expulsions ». Quelques manifestants mettent en avant une appartenance politique, philosophique ou associative. Un autocollant avec le logo du PCF, un drapeau de la Ligue des Droits de l’Homme. Au micro, on évoque le cas d’autres migrants et/ou demandeurs d’asile dans les Vosges, qui souhaitent travailler dans des métiers « en tension ».

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