Suites aux annonces du président de la République ce lundi soir, concernant la vaccination obligatoire des soignants et l’élargissement du périmètre du « Pass sanitaire », des appels à manifestation fleurissent sur les réseaux sociaux. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Épinal ce mercredi 14 juillet pour exprimer leur refus des mesures en question.
Ils sont professionnels de santé, enseignant, assistante sociale, retraité, membres d’associations, infirmière, parents, citoyens. Ils se sont donné rendez-vous devant la Préfecture en ce début d’après midi, suite au discours d’un président jugé « inquiétant », « autoritaire », « dictatorial ». Quelque 250 personnes au départ de la place Foch. Certains sont opposés à la vaccination, d’autres doutent, se posent des questions. D’autres encore sont simplement contre l’injection obligatoire, pour la libertés de choix. Tous se rejoignent dans leur inquiétude concernant la tournure des événements. « On est la France. Un pays libre », crie une manifestante, résumant ainsi l’état d’esprit général.
« C’est excessivement grave, qu’on glisse doucement vers un système autoritaire », affirme Andreas, enseignant au lycée. Le professeur trouve inacceptable que l’Éducation Nationale demande aux enseignants de « faire de la propagande pour la vaccination ». Un fait absolument « scandaleux ». Il l’affirme clairement, à l’intention de l’institution : « Je refuse toute coopération vis à vis de la vaccination des jeunes ». Andreas rappelle les contraintes imposées aux élèves, masqués toute la journée. « C’est fait pour faire peur aux gens (…) il faut relativiser tout ça ». La balance bénéfice risque pour les jeunes serait défavorable. « Le risque est presque zéro pour les jeunes ».
« Il n’y a plus de libertés, plus rien. C’est inconcevable ! »
Chloé, assistante sociale, est venue manifester ce mardi « pour la liberté. Pour le droit à chacun de penser ce qu’il veut ». « Je suis touchée de manière générale par tout ce qui est libertés », affirme la jeune femme. Pour ce qui est de la résistance à la maladie : « J’essaie de prôner le système immunitaire, par des choses plus naturelles ». Le sport notamment, l’alimentation. « Il y a beaucoup de gens vaccinés qui pensent comme mois, et qui l’ont fait, dépités ». Des personnes qui, pour pouvoir continuer à vivre normalement, conserver un emploi, se rendre dans certains lieux, ont accepté sous la contrainte, sans le vouloir, de recevoir une ou plusieurs doses de vaccin.
Alexia, infirmière refuse d’être vaccinée, suite à des complications avec un précédent traitement. Le gouvernement, dit-elle, ne l’y contraindra pas. « En France, on a le droit de refuser un traitement ». Ce qui l’inquiète, c’est la rapidité de mise en place de la vaccination, l’incertitude sur ses éventuels effets secondaires. « Le recul on l’aura dans 10 ans ». Pour ou contre la vaccination, tous refusent ici le « chantage » et la « contrainte » exercés par le gouvernement. « C’est une dictature, c’est n’importe quoi », affirme une manifestante. D’autant que même le Parlement ne s’est pas encore prononcé, souligne un autre. « Aller présenter un QR Code pour boire un café, moi clairement, vaccinée ou pas, je le ferai pas ».
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