Selon l’Ademat-H, association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et de l’Hopital de Remiremont, deux médecins cardiologues d’origine africaine risquent de devoir rentrer dans leur pays pour des raisons administratives, « alors que ce n’est pas leur volonté ».
« Ils ont été bien accueillis ici et veulent y poursuivre leur carrière », affirme l’Admet-h. « Ils sont là depuis plusieurs années et grâce à eux, le pôle de cardiologie peut fonctionner à Epinal et à Remiremont. S’ils devaient partir, le service de cardiologie de Remiremont risque de devoir fermer et ce sont des pertes de chance supplémentaires pour la population du bassin de vie. Il peut y avoir mise en danger de la vie d’autrui ». Leurs collègues ont donné l’alerte. Ce que l’Ademat-h demande c’est une administration et des politiques publiques qui « répondent aux besoins de la population et qui donnent la priorité à l’humain ». L’association apporte son soutien à ces deux médecins, à leur chef de service et à tous leurs collègues « en espérant une issue favorable à brève échéance ». Elle attire l’attention de la direction et des administrations sur les risques à moyen et long terme du recours à des solutions de remplacement « qui coûtent cher et ne règlent pas le problème de fond ». « L’hôpital public ne doit pas mourir. Le service de cardiologie de Remiremont ne doit pas fermer ». L’association appelle les autorités ministérielles, préfectorales et sanitaires à trouver rapidement « une solution humaine, respectueuse des personnes et de la santé des personnels hospitaliers et de la population ».
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