Photo d’illustration
Des enfants respirant pendant des heures, jour après jour, dans un masque. Une ambiance de travail anxiogène. Une institution scolaire relai de propagande. Des punitions injustifiées. Voilà ce que dénoncent des parents d’élèves du département comme du reste de la France. Et ils se mobilisent. Des pétitions sont lancées, des collectifs sont créés. Avec le fameux « Pass sanitaire », il s’agit bien d’une autre face de la politique gouvernementale vivement contestée.
Les membres du Collectif Parents en colère Vosges se mobilisent depuis plusieurs mois. Ils souhaitent alerter l’opinion, rassembler un maximum de témoignages, et lutter de manière pacifique contre ce qu’ils considèrent comme des dérives. « C’est principalement un collectif de parents », affirme Aurelie Henry, l’une des fondatrices. « Mais il s’adresse à tout le monde ». Le collectif se donne pour mission de recenser tous les abus. « La cause principale, c’est les droits des enfants, le bien être des enfants ». Les problèmes psychologiques ou physiques qui peuvent être causés par la situation et la réglementation sont évoqués : tristesse, crises d’angoisse, manque d’oxygénation du fait de l’obligation de porter un masque, étourdissements, maux de tête. « Il y a de la souffrance ».
« Il n’y a pas de contrôle, de suivi psychologique »
D’autant que le port du masque créerait une sorte d’isolement et ferait obstacle à une saine communication. « Les enfant ont besoin de voir les lèvres qui bougent (…) Il y aura des répercutions à long terme ». Des difficultés supplémentaires que pourraient subir des écoliers déjà en difficulté concernant le langage. Autre problème majeur mis en avant par les Parents en colère : « le syndrome du petit chef », ou le comportement autoritaire. « Il y a quand même des punitions qui tombent », affirme la mère de famille membre du collectif. « Il se passe des choses, ce n’est pas admissible ». Comme le cas d’un petit garçon de 10 ans aurait été puni dans une école vosgienne parce qu’il n’aurait pas porté son masque correctement. Et puis il y a ces cas où des résultats de tests PCR sont demandés.
« Le secret médical , il est vraiment bafoué ».
Il semble que de plus en plus de personnes sont intéressées par ces problématiques. Certaines rejoignent ou contactent le collectif, à travers le département. Les membres des Parents en colère organisent des séances de tractage devant les établissements scolaires. L’objectif : « essayer d’ouvrir une discussion entre parents ». Et l’anticipation de la vaccination pour les enfants est au cœur de ces échanges. « Parents, soyez prudents, tout va trop vite », lit-on sur un tract. « Les enfants ne sont pas une population à risque ». Ou encore, « Vacciner les enfants, c’est accepter potentiellement de les mettre en danger, alors qu’ils n’avaient aucun risque de mourir ou de souffrir gravement du coronavirus ». Si l’école est le cœur de leur combat, les membres du collectif évoquent aussi l’accès aux soins pour les personnes qui n’ont pas de « Pass », notamment à l’hôpital.
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