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samedi 23 novembre

« Luminary » : un antihéros dans la moiteur de la Big Apple des 70’s sur fond d’hommage à Photonik

Rencontre avec Stéphane Perger dans le cadr de l'expo BD du festival de Gérardmer

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Cette année, la MCL de Gérardmer a le plaisir d’accueillir Stéphane Perger dans le cadre de la traditionnel expo BD du Festival International du Film Fantastique. Avec Luc Brinschwig, il est l’auteur de Luminary dont le 3ème tome est sur le point de sortir.

Pour planter le décors, il est intéressant de préciser que Luminary est « une sorte d’hommage, un reboot d’une BD des années 70-80 que les deux co-auteurs adoraient, à savoir Photonik, série de comics créée et dessinée par Ciro Tota. Une œuvre presque culte et sans doute un porte étendard mal connu ou méconnu du comics à la française qui a réuni deux fans autour d’un projet. « On a pris la période de départ de cette BD pour faire démarrer les événements de Luminary. il nous fallait de la chaleur, et ça tombait plutôt bien car l’été 77 était caniculaire à New York notamment. Nous avons repensé, recalibré Photonik : c’est l’histoire d’un petit bossu qui a tout perdu, qui n’a ni le physique ni le charisme et qui se retrouve propulsé super-héros sans savoir vraiment quoi faire de ses pouvoirs, comment les utiliser, le tout dans un monde où les super-héros ne sont pas adulés, mais plutôt pourchassés« .

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Voilà pour la vue d’ensemble, mais comme l’explique Stéphane Perger « le genre sert à raconter autre chose » et dans le cas de Luminary, le genre fantastique et la BD de super-héros servent à aborder d’autres sujets, d’autres problématiques, d’autres thèmes. Celui des ghettos noirs des années 70 à New York par exemple, où le (anti) héros se retrouve parachuté, au milieu de la crasse, du grand banditisme et du mouvement des Black Panthers, mouvement social dans lequel il se retrouve impliqué malgré lui. Luminary c’est, sans pour autant verser dans le manichéisme, des personnages hyper lumineux, des archétypes de super-héros et leur exact opposé perdu dans un cloaque, cherchant la lumière au bout du tunnel, alors qu’il est peut-être lui-même cette lumière ?… Enfin, est-il nécessaire de préciser que les dessins de Perger sont eux aussi lumineux, chatoyants, et parfois plus sombres, rappelant nécessairement le style de Photonik, voir de certaines pages de Centry (Marvel – NDLR) de la belle époque… Bref, à découvrir d’urgence, et comme suggestion musicale, si vous aimez avoir un fond sonore, ce sera le groupe Tool… Probable que Stéphane Perger ne désapprouve pas totalement…

Stéphane Perger sera au salon littéraire du festival Le grimoire ce samedi 29 janvier à partir de 15 h 00 pour une séance de dédicace.

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