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samedi 23 novembre

Remiremont : des parents d’élèves face au protocole sanitaire à l’école

« J’aimerais qu’on foute la paix à nos enfants », affirme une mère

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Pour dénoncer la gestion de la crise de la Covid-19 par le gouvernement, le protocole sanitaire à l’école, et des conditions de travail qui se dégradent, un mouvement de grève a lieu ce jeudi à travers la France dans l’enseignement. Les règles imposées aux enfants sont loin de faire l’unanimité.

Voici les chiffres de la participation au mouvement de grève, fournis par l’Académie Nancy-Metz :

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Ce midi, à la sortie de l’école Jules Ferry, à Remiremont, des parents d’élèves donnent leur point du vue sur la situation dans les écoles, qui dure depuis de nombreux mois. Si le mouvement de grève n’est pas suivi dans l’établissement, les parents sont évidemment très concernés par les mesures appliquées à leurs enfants. « La période, elle est compliquée pour tout le monde », affirme une mère. « Même pour nous c’est flou ». Les changements de protocole, les fréquentes adaptations. « Mon fils, il a 7 ans, il se pose beaucoup de questions (…) On leur dit : ‘C’est vous qui transmettez la maladie’. On leur dit : ‘En fait non’ ». Une ambiance pour le moins particulière, avec le port du masque pendant de longues heures de classe. « Le protocole est lourd », affirme un parent d’élève. « Les enfants, ils n’entendent plus que les mots ‘Covid’ et ‘masque’ ». Autre problématique évoquée : certaines activités sont supprimées, notamment la piscine.

Une mère évoque le cas de jeunes enfants en maternelle qui n’ont connu que cette situation et risquent de la considérer comme normale. Des élèves qui ne « savent même pas reconnaître leur maîtresse sans masque », explique-t-elle. « C’est inquiétant ». Et puis il y a la recherche des cas contacts. « Pour les gamins, les tests PCR, c’est un peu dur », affirme un autre parent, qui exprime des craintes par rapport à la vaccination. « Vivement que ça s’arrête ». Selon un père de famille romarimontain, une ambiance angoissante est entretenue. « Pour maintenir la psychose, on teste les enfants. Pour faire remonter les cas », affirme-t-il. « On traumatise nos gosses (…) On va avoir une recrudescence d’enfants déprimés ». Nombreux sont ceux à se retrouver dans ce souhait : « Qu’on laisse les plus jeunes tranquilles ». Des parents d’élèves se mobilisent dans le département pour protester contre ces décisions.

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