Dans quelques jours, c’est Mardi Gras ! Après la bûche de Noël, la galette des rois et les crêpes pour la chandeleur, c’est au tour des beignets de carnaval de faire leur apparition dans les boulangeries romarimontaines. A la pâtisserie Jean Luc, située rue Charles de Gaulle, découvrez de délicieux petits beignets briochés, avec une légère touche de rhum, le tout saupoudré de sucre glace.
La traditions des beignets de Carnaval est très répandue. On trouve beaucoup de recettes, de façons de faire. Bottereaux de Vendée, ganses niçoises, oreillettes du sud de la France, merveilles du sud-ouest, bugnes en région lyonnaise… Chaque région française possède sa désignation ou ses recettes. Mardi gras est un jour de fête, associé à Carnaval, et qui s’inscrit dans une tradition ancienne d’inversion de l’ordre du monde. Pour les catholiques, c’est le jour qui précède le mercredi des Cendres, marquant le début du Carême. Avant dans cette période de l’année et de « faire maigre » pendant les quarante jours suivants, il est donc coutume de se déguiser et de festoyer en mangeant, notamment, des mets sucrés et gras. « La fête du Mardi gras tire son origine des rites agraires antiques qui avaient pour objectif, vers la nouvelle année, de renverser l’ordre du monde afin de le rééquilibrer », apprend on sur lejourduseigneur.com. « À partir du IVe siècle, les Pères de l’Église commencent à définir un calendrier, ponctué de fêtes liturgiques chrétiennes, comme Noël ou celle de l’Épiphanie. Le Carême est également instauré à cette époque. Cette période demande aux baptisés de se priver de certains aliments, comme les œufs et la viande, pendant les quarante jours qui précèdent Pâques. Du latin carne levare (qui donnera carnaval), on leur demande ainsi d’ôter ou de supprimer la viande ».
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