Photo d’illustration
Depuis le début de la crise de la Covid-19 et l’instauration de mesures controversées par les gouvernements, la contestation s’est exprimée de différentes manières : en ligne, dans les rues, devant les cinémas, les restaurants. Aujourd’hui, un nouveau type de mobilisation se met en place. Sur le modèle du Québec et du Canada, un « convoi de la liberté » va démarrer ce vendredi dans toute la France pour rejoindre Paris.
Des milliers d’internautes ont rejoint des groupes Facebook et Telegram appelant à des rassemblements. Dans les Vosges, les participants vont converger vers Epinal ce vendredi matin aux alentours de 10h30. L’axe principal ira de Remiremont vers la cité spinalienne, pour prendre ensuite la direction de Nancy.
A partir de là, le convoi doit rejoindre Reims, puis Paris. « La cible finale, c’est d’aller à Bruxelles. C’est le cœur du réacteur », explique Thierry, un habitant du département qui participera en cette fin de semaine au convoi vosgien. « C’est là bas que ça va se passer ». Les institutions de l’UE sont évidemment pointées. « C’est eux qui tirent les ficelles ».
Le convoi devrait rouler à près de 60 kilomètres par heure, sur la voie de droite uniquement, avec les « warning » allumés. Les automobilistes ne devront donc pas être surpris de voir des camions, des voitures, avec éventuellement des panneaux, des drapeaux.
Parmi les participants, des vosgiens, mais aussi des habitants des départements voisins. Beaucoup de ces internautes et citoyens mettent en cause la « dérive autoritaire » que constitue à leurs yeux la politique d’Emmanuel Macron, des restrictions au protocole dans les écoles en passant par le Pass vaccinal. « Les contre-pouvoirs ne fonctionnent absolument pas », affirme Thierry. « Si on ne bouge pas, il ne se passera rien ». Dans cette situation, il estime nécessaire « que les citoyens prennent les choses en main ».
La crainte exprimée, c’est celle d’une perte des libertés plus importante encore. « De plus en plus de contrôles. Après le Pass vaccinal, ça va être quoi ? ». Les dangers de la collecte et de l’utilisation des données numériques des citoyens est l’un des sujets majeurs. L’un des objectifs du convoi est d’alerter « contre toutes ces dérives qui arrivent ».
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