Le Conseil Municipal de Remiremont, lors de sa dernière réunion, fin janvier, a voté à l’unanimité une mesure « coup de pouce » concernant les tarifs de la restauration scolaire. Cette mesure est appliquée depuis le 21 février. Ce mardi, David Percheron, secrétaire général de la Préfecture des Vosges, s’est rendu à Remiremont pour évoquer ce dispositif.
Une courte réunion a eu lieu à la mairie, en présence du maire Jean Benoît Tisserand, de Anne-Marie Dulucq, adjointe en charge notamment de l’Éducation, de membres de la municipalité et de l’administration de la commune, ainsi que de directeurs d’établissements scolaires romatimontains. Les échanges ont principalement eu pour thème la restauration scolaire, et notamment le dispositif de cantine à 1€. Afin de favoriser l’accès à la cantine aux enfants des familles les plus modestes, l’État soutient la mise en place de la tarification sociale dans les cantines scolaires pour les communes de moins de 10 000 habitants et étant éligibles à la fraction « Péréquation » de la Dotation de Solidarité Rurale. Cette aide est octroyée par conventionnement pour une durée de 3 ans entre l’État et la Commune. « Vous êtes une des premières communes du département à avoir sauté le pas », affirme David Percheron. « Une belle action au bénéfice des jeunes qui en ont le plus besoin ».
Ainsi, pour les enfants inscrits dans les écoles élémentaires et maternelles domiciliés à Remiremont et dont le Quotient Familial est inférieur ou égal à 400€, le tarif de la cantine est de 1€. Pour les foyers dont le Quotient Familial est compris entre 401 et 670 €, le tarif est de 3,90€. Il est de 4,10€ pour un Quotient Familial supérieur à 670€. Pour le cas des enfants non domiciliés à Remiremont, les tarifs sont, selon les mêmes critères, de 1€, de 5,50€ et de 5,70€. « L’effort principal, il est fait pas la commune », affirme le secrétaire général de la Préfecture. Le coût d’un repas est de 12 €, et l’aide versée par l’État est de 3 €. Chaque jour, quelque 300 repas sont servis par le service de restauration des écoles romarimontaines, dont environ 28 repas à 1 € à l’heure actuelle. Après quelques échanges sur l’Ukraine et les réfugiés qui arrivent ou vont arriver en France, les participants à la rencontre se sont rendus pour une petites visite dans les deux restaurants scolaires, à la Grange Puton et au Parc Monseigneur Rodhain.
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